Plusieurs tronçons de la pénétrante reliant la wilaya de Tizi Ouzou à l'autoroute est-ouest seront ouverts à la circulation durant le premier semestre de l'année en cours, selon Abdelghani Zaalane, ministre des travaux publics et des transports, qui a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de Bouira. «Nous allons commencer à réceptionner les premiers tronçons au cours du premier semestre de cette année. À chaque fois qu'une partie de cette pénétrante de 42 kilomètres est achevées, nous allons l'ouvrir pour les usagers», a déclaré M. Zaâlane lors d'un point de presse tenu au cours de sa visite. Ainsi, le ministre a affirmé que ce projet n'a pas accusé de retards et que «le délai contractuel prend fin en mars 2019». Cependant, Abdelghani Zaalane a tenu à souligner que si «les travaux tiennent la même cadence qu'aujourd'hui, les délais seront largement dépassés». Le ministre reconnaît toutefois que le projet a fait face à différentes contraintes, notablement celles liées à la nature du sol. Quant au taux d'avancement des travaux, il avoisine les 50%. Les responsables des entreprises réalisatrices, quant à eux, se sont engagés à ce que la pénétrante soit réceptionnée et mise en service en mars 2019. «Nous avons donné des instructions pour que les entreprises réalisatrices nous donnent un planning de travail détaillé», dit le ministre. Le prix des péages sera à la portée de tous Pour ce qui est du coût du péage, Abdelghani Zaalane assure que le prix sera à la portée de tous les citoyens. «Il sera étudié de sorte que l'entretien de l'autoroute soit garanti», dit-il. Ainsi, il y aura la réception des gares de péage et l'ensemble des autres équipements vers la fin de l'année en cours, selon le ministre. Interrogé sur la nécessité de raccorder d'autres villes du pays à l'autoroute est-ouest, M. Zaalane a tenu à souligner que la priorité est actuellement donnée aux villes portuaires comme Oran, Béjaïa, Jijel, Mostaganem, etc., ainsi que d'autres importantes villes de l'intérieur du pays. Le ministre a affirmé qu'une fois les projets en cours réceptionnés, dont treize projets de pénétrantes sont en cours de réalisation, de nouveaux projets de pénétrantes seront lancés pour raccorder d'autres villes du pays. Pour ce qui est du projet de la double voie ferroviaire électrifiée qui relie la ville de Thénia (wilaya de Boumerdès) à Bordj Bou Arréridj, sur un linéaire de 175 km, le ministre des travaux publics et des transports a déclaré que son démarrage dépend de la situation financière du pays. «L'entame du projet aura lieu une fois l'étude terminée et selon les capacités financières du pays», affirme-t-il. Il faut souligner que la fin des études est prévue vers le mois d'août prochain. Le projet en question, lequel coûtera au trésor public une bagatelle de près de 1.7 milliard d'euros, a été lancé pour la première fois en 2009 pour un délai de 40 mois. Près d'une décennie après, le groupement sino-turc chargé de la réalisation n'a pas pu entamer les travaux. Par ailleurs, le ministre des travaux publics et des transports a déclaré que la compagnie nationale Air Algérie «se porte bien» et que sa «situation financière n'est pas critique». «Laissons-les travailler», lance-t-il.
