L'inspecteur général de la police du centre, Rabah Mahmoud a présidé, avant-hier, la cérémonie de la clôture de la 75e édition des journées d'information sur les missions de la police qui ont débuté le 12 du mois en cours. A cette occasion, il a annoncé que le taux de couverture sécuritaire des services de la police est estimé de 96% au niveau local, ce qui représente soit 1 policier pour 323 citoyens. S'exprimant lors d'un point de presse tenu en marge de la clôture de ces journées au niveau de la grande salle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, l'inspecteur général de la police du centre a rassuré au nom du directeur général de la sûreté nationale, que la préoccupation du citoyen de la wilaya de Tizi-Ouzou en matière sécuritaire sera satisfaite selon un plan de déploiement efficient ordonné par le commandement. Pour illustrer ses propos, il a affirmé que sur les vingt et uns (21) daïras que recèle la wilaya, seule la daïra Beni-Yenni ne dispose pas de commissariat dont le taux d'avancement portant la réalisation de cette structure sécuritaire est actuellement estimé de 24%. «Nous souhaitons à ce que cette structure soit mise en service dans le plus proche avenir pour atteindre une couverture sécuritaire de 100%». Mahmoud Rabah a indiqué par ailleurs que trois sûretés urbaines seront réceptionnées durant l'année en cours et qui s'ajouteront pour renforcer le déploiement de la police dans la capitale de Djurdjura. Il s'agit de celle de Timizart et deux brigades nationales de la police judiciaires (BNPJ) implantées à Azeffoun et Makouda.. «Il y a eu une évaluation pour renforcer les deux agglomérations à savoir : Makouda et Azeffoun en matière de sécurité urbaine». 447 affaires liées à la cybercriminalité traitées Abordant le sujet des crimes liés à la cybercriminalité qui prennent des proportions très inquiétantes ces dernières années, notamment sur les réseaux sociaux en l'occurrence Facebook et Tweeter, le même officier a indiqué que les affaires enregistrées dans ce sens par leurs services sont liées aux données qui portent atteintes aux libertés individuelles, chantages et arnaques. Questionné sur le rôle des services de la police pour saisir ces criminels virtuels, le même officier a affirmé que pour s'autosaisir, il faut que la police détienne des éléments probants pour saisir le parquet, sachant que leurs services sont confrontés à d'énormes problèmes liées à l'identification de l'auteur et des lieux. «Pour s'autosaisir, il faut qu'il y ait des éléments probants pour saisir le parquet. Mais si on arrive à identifier l'auteur et les lieux, on saisit le parquet et on agit», a-t-il dit. Dans le même contexte, l'inspecteur général de la police centre a indiqué que le nombre d'affaires traitées par leurs services a augmenté d'un quart en 2017 avec 447 affaires par rapport à 2016 où il a été décidé de renforcer les moyens techniques et technologiques de la police pour le traitement de ces affaires de crimes commis sur la Toile. Le même conférencier a saisi la même occasion pour sensibiliser les parents et les enseignants de veiller rigoureusement sur la surveillance de leurs enfants pour le bon usage de l'internet et les éloigner les dangers des jeux électroniques disponibles sur le Net, notamment le fameux jeu suicidaire «la baleine bleue» qui a coûté la vie à des dizaines d'enfants en Algérie. Le même conférencier a tenu à présenter le bilan des journées d'information sur les missions de la police organisées du 12 au 15 du mois en cours qu'il a qualifié de «satisfaisant». «Je dirai que les résultats de cette manifestation sont au-delà de nos attentes puisqu'il y a eu un écho favorable de la part du citoyen qui s'intéresse davantage à se rapprocher des services de la police et de découvrir les missions de ce corps constitué de l'Etat». Il a affirmé qu'au nom du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major, Abdelghani Hamel, que la police veillera sur la sécurité du citoyen de ses biens et lui assurer un climat de sérénité à travers le déploiement de ses services sur le territoire de wilaya. «En général, le bilan préliminaire de ces journées d'information nous a permis de réaliser les objectifs escomptés relatif au rapprochement de nos services au citoyen. Ainsi, il a mis en garde que des mesures dissuasives seront prises à l'égard des motocyclistes qui commettent des infractions sur la voie publique». Pour rappel les journées abritées par la maison de la culture avaient pour objectif de créer une passerelle entre le citoyen et la police de proximité qui veille rigoureusement sur sa protection et de ses biens et aussi de créer une sorte de passerelle de communication entre le citoyen et les services de la police et de créer un climat sécuritaire favorable pour le citoyen et de mettre ce dernier comme le premier partenaire dans l'application de l'équation sécuritaire.