La promesse des responsables du secteur de livrer 1900 logements Aadl en deux tranches de 1000 unités pour décembre 2017 et mai 900 autres 2018 n'a pas été tenue en fin de compte, à en croire certains souscripteurs. C'est en juin de l'année passée que les responsables de l'entreprise en charge du chantier avaient annoncé que le programme 2002 consistant en la construction de 1900 logements sera livré partiellement. Cette annonce a même été relayée par la cellule de communication de la wilaya sur sa page Facebook. Sur les différentes pages des réseaux sociaux dédiées aux deux programmes AADL (2002 et 2013), des vidéos diffusées par les membres des différentes associations des bénéficiaires montrent un gigantesque chantier au beau milieu duquel des immeubles non encore finis hérissent la colline d'Ighzer Ouzarif. «Nous avons pu constater sur place que malgré les assurances des responsables, les deux programmes Aadl accusent un très grand retard. Et au rythme actuel, aucun logement ne sera attribué avant quelques années», déplorent les souscripteurs. Il est vrai que depuis décembre, environ 1400 sur les 1900 du programme, 2002 bénéficiaires ont reçu des décisions d'affectation après s'être acquittés de la troisième tranche, pendant que le reste attend toujours la notification de l'ordre de versement. Mais ceci ne signifie pas que les logements sont prêts à être attribués. Et pour cause, la soixantaine d'équipements publics d'accompagnement n'ont pas encore connu un début de lancement. Les membres de l'association Amel qui défend les intérêts des souscripteurs Aadl 2002 affirment cependant sur leur page facebook que des responsables du logement de la wilaya, sans indiquer lesquels, les ont rassurés cette semaine au cours d'une rencontre que les travaux d'accompagnement démarreront au mois d'avril et seront réceptionnés dans six mois. Un délai qui permet aux autorités, indique toujours cette association, de s'engager à livrer définitivement ces logements fin 2018. Ces annonces laissent cependant les souscripteurs sceptiques. «Ce ne sont pas les déclarations des responsables qui vont mettre fin à notre calvaire qui dure depuis seize ans. Les responsables à différents niveau nous mènent en bateau depuis le dégel du programme en 2013», regrettent quelques souscripteurs.