N'appréciant pas le triomphe de Damas contre les terroristes de Daech, Front El Nosra, Djeich El Islam et Ahrar El Cham, Israël continue à bombarder les militaires de la Syrie. Le triomphe militaire réalisé par l'armée de la Syrie contre Daech, du Front El Nosra, Djeich El Islam et Ahrar El Cham, ne plait pas à certains pays qui ont, depuis 2011, soutenu les terroristes. L'évacuation des terroristes de Djeich El Islam du canton Douma sonne le glas pour les terroristes dans ce pays. C'est alors que le président américain a menacé de frapper Damas prétextant l'utilisation d'armes chimiques. Une accusation qui n'est fondée sur aucune preuve. La Russie alerte depuis quelques semaines sur un scénario macabre préparé pour justifier une attaque contre Damas. Moscou précise que certains pays préparent une attaque contre Damas pour soutenir les terroristes. On assiste, aujourd'hui, à une hostilité décidée par ceux qui n'ont pas aimé le triomphe de l'armée de Damas contre les terroristes du Front El Nosra, Ahrar El Cham et Daech dans la Ghouta orientale. Hier, c'était Israël qui a exprimé son mécontentement quant au triomphe de Damas contre les terroristes. L'Etat hébreu a tiré des missiles contre un aéroport de la Syrie chargé de la lutte contre les terroristes. Nombre de ressortissants iraniens ont été tués dans la frappe aérienne, informe l'agence Fars. L'agence iranienne Fars a fait état de la mort de ressortissants de la République islamique d'Iran dans la frappe israélienne contre une base aérienne de l'armée. Plus tôt dans la journée, l'agence publique a rapporté que la base aérienne T-4, se trouvant dans la province de Homs, avait été visée par une frappe de missiles. Le ministère russe de la Défense a par la suite indiqué que l'attaque avait été effectuée par deux chasseurs F-15 de l'armée israélienne. Nombre des missiles lancés par les appareils israéliens ont atteint leurs cibles, alors que les cinq autres ont été détruits par l'armée. La Russie a accusé Israël d'avoir frappé l'aéroport militaire. «Il faut mener une enquête. Il y' a beaucoup de communiqués sur qui volait, qui ne volait pas. Washington a, du moins pour le moment, nié que les frappes avaient été menées par des Américains ou par un membre de la coalition», a dit le ministre russe des Affaires étrangéres, Sergueï Lavrov à Moscou. Selon lui, cela «prouve que la situation devient dangereuse en Syrie, où apparaissent des joueurs que personne n'a invité nul part». «Qui ces joueurs se sont invités eux-mêmes sous prétexte de lutte contre Daech, de lutte antiterroriste. Puis, à part ces objectifs, d'autres objectifs ont fait leur apparition», a-t-il ajouté. Le ministre russe faisait allusion à la coalition mondiale dirigée par Washington prétendant combattre Daech, mais ciblant très souvent les civils, et Israël qui n'hésite pas à frapper l'armée de la Syrie chargée de la lutte contre les terroristes. Les médias d'Etat de la Syrie, citant un militaire, ont qualifié la frappe aérienne contre la base aérienne syrienne Tiyas d'«agression israélienne» menée par des «avions F-15 qui ont tiré plusieurs missiles depuis les terres libanaises». Le ministère russe de la Défense a auparavant annoncé que «deux avions F-15 de l'aviation israélienne, sans entrer dans l'espace aérien syrien, ont attaqué avec huit missiles téléguidés l'aérodrome de Tiyas depuis le territoire libanais». La défense antiaérienne des forces armées syriennes a détruit cinq missiles téléguidés en vol tandis que trois missiles ont atteint «la partie ouest de l'aérodrome», d'après les données des militaires russes. Les autorités syriennes ont elles aussi accusé Israël d'avoir mené la frappe contre leur base. De son côté, l'armée de défense israélienne a refusé de commenter la déclaration russe sur l'attaque contre la base syrienne T-4. Plusieurs missiles ont frappé tôt lundi matin une base aérienne de l'armée syrienne dans le gouvernorat de Homs, a dit l'agence de presse Sana, se référant à son correspondant. Damas, la Russie et l'Iran ménent une lutte implacable contre les terroristes de Daech, Ahrar El Cham, Djeich El Islam et Front El Nosra. Téhéran exprime sa version Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné la frappe israélienne contre une base aérienne syrienne dans la province de Homs et en a listé les raisons. Evoquant les frappes contre une base syrienne dans le gouvernorat de Homs, la diplomatie iranienne a estimé qu'elles étaient liées avec la tragédie dans la bande de Gaza et avaient pour but de renforcer les positions des groupes terroristes dans la région. «Les actions d'Israël visaient à détourner l'attention publique du drame à Gaza où ont été tuées des dizaines de personnes et des milliers ont été blessées», a annoncé Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. «L'attaque d'Israël contre la Syrie est une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de cette dernière et contredit toutes les lois et normes internationales, ne fait que compliquer la situation critique en Syrie et dans la région», a-t-il encore fustigé. La base aérienne syrienne de Tiyas, connue également comme T-4, située dans l'est de la province de Homs, a été attaquée avec des missiles dans la nuit du 8 au 9 avril. Selon le ministère russe de la Défense, la frappe a été réalisée par deux chasseurs israéliens F-15: trois missiles ont atteint leur cible et cinq autres ont été abattus. Des médias syriens ont qualifié la frappe aérienne d'«agression israélienne» et ont évoqué des morts et des blessés. L'agence iranienne Fars a à son tour fait état de la mort de quatre ressortissants de la République islamique d'Iran. De son côté, l'armée de défense israélienne a refusé de commenter la déclaration russe sur l'attaque contre la base syrienne T-4.