Dans une déclaration rendue publique dernièrement, les cinq élus FFS à l'Assemblée populaire communale de Tizi N'berber tirent à boulets rouges sur le maire RND, l'accusant de gérer les affaires courantes de cette municipalité d'une manière «unilatérale» et faisant fi de la collégialité. Ces élus déplorent leur exclusion dans les débats et les prises de décision liés aux choix des projets à inscrire dans le cadre du budget primitif, des PCD et des propositions à faire pour bénéficier du budget de wilaya. En outre, ces mêmes élus du vieux parti de l'opposition s'élèvent dans leur document contre la décision prise «unilatéralement» par le maire de Tizi N'berber de distribuer les 80 aides financières pour l'habitat rural sans qu'il y ait une large concertation entre l'ensemble des élus de cette APC. «Notre surprise est grande quand nous avons appris que la répartition de l'enveloppe financière accordée dans le cadre des PCD 2018, les propositions de l'assemblée pour le BW et l'octroi des 80 aides de l'habitat rural sont déjà établis unilatéralement sans pour autant associer l'ensemble des élus et les associations de la commune», a-t-on dénoncé. Pour le groupe d'élus FFS à l'APC de Tizi N'berber, ce mode de fonctionnement prôné par l'édile communal est une violation flagrante des dispositions des textes règlementaires qui régissent la commune, notamment les articles 11, 12, 15, 52, 107, 108, 109 de la loi 11/10 du 22 juin 2011. Ces articles insistent sur l'obligation de la concertation et du travail collégial entre les élus d'une assemblée pour la gestion des affaires de la collectivité. Pour exprimer leur mécontentent, les élus du FFS ont boycotté la dernière session ordinaire de l'APC tenue avant-hier.