Les vacanciers continuent d'envahir les 26 plages surveillées, du littoral Chélifien, long de 129 km, de Decheria à l'ouest limite avec la wilaya de Mostaganem et à Beni Haoua à l'est limite avec la wilaya de Tipaza, en passant par les magnifiques baies de Sidi Abderrahmane, Dattier, Oued Zeboudj, La Marina, Boucheghal, Doumia et Tigheza 1 et 2 etc... Les fortes chaleurs, qui dépassent les 43° et celles-là même enregistrées à travers plusieurs localités de Chlef, ont incité la population, notamment juvénile, à investir en force les plages. La hausse des températures et la canicule annoncée auront ainsi, encouragé l'engouement pour les plages de la wilaya de Chlef. Un état de fait remarqué au niveau des villes balnéaires qui ont, dès la matinée, accueilli des milliers de personnes, et des plages qui grouillaient d'estivants. Il faut dire que le rush signalé au niveau des plages était prévisible depuis le premier week end du mois d'août en cours. La hausse vertigineuse des températures a donné envie à tout le monde de se diriger vers la corniche Ténèsienne. En attendant, les gens tentent au mieux de résister à la chaleur, et pour cela, rien de tel qu'une bonne virée au littoral et des baignades en mer. A la plage centrale de Ténès, et dès les premières heures de la matinée, les estivants foulaient déjà en masse le sable grisâtre de la plage la plus sollicitée de la localité. Les parasols rapidement installés, place est faite à la baignade. En famille ou entre amis, l'heure était à la bronzette et au bain de soleil. En milieu de journée, la plage ne parvenait plus à contenir les centaines d'estivants qui l'ont ralliée. Ainsi, hier samedi, et le week-end aidant, l'affluence aura battu tous les records. Chose qui fera, d'ailleurs, la joie des commerçants, notamment, les petits vendeurs qui sillonnent la plage en proposant de l'eau minérale, des sodas et des glaces. Les citoyens venaient de partout à la recherche d'un peu de fraîcheur en cette journée caniculaire. Les plus débrouillards y ont planté de bonne heure leur parasol en première ligne pour pouvoir surveiller leurs enfants jouant dans l'eau ou sur le sable mouillé. La majorité des plaisanciers ne passent que quelques heures en bord de mer, préférant rentrer en soirée, car les prix pratiqués en haute saison par les hôtels sont inabordables pour les bourses moyennes (environ 6.000 dinars pour une nuitée), et en plus les produits de consommation sont facturés au double de leur prix réel. Au niveau du parking de la plage Sidi Meraouane, les matricules renseignent sur l'origine des voitures et de leurs propriétaires, des estivants venus de toutes les wilayas limitrophes. On pouvait, de ce fait, constater que les gens sont venus de Blida, Tipaza, Alger, Oran et Sidi Bel Abbès, en plus, bien évidemment, des citoyens de la région qui n'avaient qu'une seule envie, se prélasser et se baigner. De même que les bus et autres moyens de transport en commun ont, presque tous, été réquisitionnés par les excursionnistes pour la journée d'hier. Une situation qui a, d'ailleurs engendré des problèmes de fluidité à la circulation au niveau de tous les accès qui mènent vers les plages du littoral.