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Il reclamé l'arrét de la participation à la guerre au Yemen: Le Congrès américain en guerre contre Washington
Publié dans Le Temps d'Algérie le 30 - 11 - 2018

Washington est impliqué dans la guerre lancée par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. Le président américain reconnaît ce soutien et le Congrès réclame l'annulation de la coopération.
Les Etats-Unis pourraient-ils mettre fin à leur implication auprès de l'Arabie saoudite dans le conflit au Yémen? Une résolution en ce sens a franchi une première étape au Sénat mercredi, où les élus, mécontents de la réponse de l'administration au meurtre de Jamal Khashoggi, ont choisi de défier la Maison-Blanche. Les sénateurs américains ont adopté à 63 voix contre 37 une résolution visant à mettre fin à l'implication américaine au Yémen. Le texte pourra ensuite être amendé avant la tenue d'un vote final. Les Américains offrent notamment un soutien logistique à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite dans ce conflit. Radio Canada publie un texte dans lequel il est écrit qu'«il est impératif que le Sénat dise à l'Arabie saoudite et au monde que nous n'allons pas continuer à participer à ce désastre».
Les sénateurs ont donc défié la volonté de l'administration Trump. Plus tôt dans la journée, le secrétaire d'Etat Mike Pompeo a sommé les élus de ne pas appuyer la résolution. «Nous pensons que le moment choisi n'est pas le bon», a affirmé M. Pompeo, ajoutant que Washington préparait des négociations qui pourraient mener à un cessez-le-feu. L'assassinat du journaliste Jamel Kashoggi a fait l'objet de nombreuses condamnations, y compris de la part de M. Trudeau lui-même. En mars, un texte semblable avait échoué à recevoir ce premier aval du Sénat, ne recueillant que 44 votes. Le républicain Mike Lee, a eu le temps d'alimenter leur réflexion à propos de cette guerre. Mais il reconnaît que le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi a aussi joué un rôle important. L'affaire Khashoggi a attiré l'attention et a poussé certaines personnes à se demander «pourquoi nous participons aveuglément à une alliance avec l'Arabie saoudite». Depuis quelques semaines, de nombreux sénateurs, démocrates et républicains, ne cachent pas leur insatisfaction par rapport à la réaction de l'administration Trump à l'endroit de Riyad dans cette affaire. Le président américain a dit que Mohammed ben Salmane était «peut-être impliqué, peut-être pas» dans l'assassinat du journaliste, mais que cela n'aurait pas d'impact sur la relation économique et stratégique entre Washington et Riyad. Des médias, dont le Washington Post, ont rapporté que selon la CIA, le rôle de Mohamed ben Salmane ne faisait plus de doute. D'ailleurs, de nombreux sénateurs se sont montrés insatisfaits de ne pas avoir pu rencontrer la directrice de la CIA. Gina Haspel s'est pourtant rendue en Turquie, où elle aurait écouté les enregistrements du meurtre de Jamal Khashoggi. «Je ne vous aiderai pour aucun vote clé», a menacé le républicain Lindsey Graham, exigeant une rencontre avec la directrice de l'agence. Le sénateur de la Caroline du Sud est pourtant un important collaborateur du président américain au Congrès. Le président américain soutient le prince d'Arabie saoudite dans l'affaire du meurtre du journaliste opposant Khashoggi et le conflit au Yémen. La coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen a commis des crimes de guerre contre les civils. Le président américain est impliqué puisqu'il arme l'Arabie saoudite.
L'Argentine étudie une plainte contre le prince d'Arabie saoudite
La justice argentine doit décider des suites à donner à une plainte de l'ONG Human Rights Watch contre le prince héritier saoudien. De quoi jeter une ombre sur le voyage de MBS, arrivé mercredi à Buenos Aires, même si une arrestation paraît improbable. «Arrivée du prince saoudien dans le pays : les prochaines étapes pour la justice argentine face à la dénonciation qui le vise», annonçait Clarín le mardi 27 décembre au soir. Ce quotidien argentin a révélé lundi qu'une dénonciation avait été adressée à la justice fédérale argentine par Human Rights Watch (HRW), qui implique une demande de placement en détention de Mohammed ben Salmane, venu à Buenos Aires pour le sommet du G20. L'homme fort de Riyad est mis en cause par l'ONG pour son rôle dans de possibles crimes de guerre au Yémen, ainsi que pour sa possible complicité dans le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. D'après Clarín, le juge fédéral Ariel Lijo, qui pourrait instruire le dossier, a demandé à un procureur fédéral, Ramiro González, de se prononcer sur la compétence de la justice argentine. Ce procureur devait demander que des informations soient sollicitées auprès du Yémen, de l'Arabie Saoudite et de la Turquie, ajoute le journal. Human Rights Watch considère que, puisque la Constitution argentine reconnaît la juridiction universelle pour les crimes de guerre et les tortures, les autorités judiciaires du pays sont habilitées à enquêter et à statuer sur ces crimes, quel que soit le lieu où ils ont été commis et la nationalité des auteurs et des victimes, précise Clarín. D'après La Nación, autre grand quotidien argentin, le procureur González devrait se prononcer ce mercredi 28 décembre. HRW a bien adressé une dénonciation mais n'a pas demandé le placement en détention du prince d'Arabie saoudite, précise ce journal. Le prince d'Arabie saoudite est accusé par la CIA et la Turquie du meurtre du journaliste opposant Khashoggi.


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