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Mohamed Aouane dit Slimane: «C'est la poésie qui est venue vers moi»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 01 - 2019

Sur les réseaux sociaux, ses fans et lecteurs, plutôt ses lectrices, l'élisent «prince de la poésie». Par sa poésie sentimentale, il sait traduire les tourments des uns et les joies des autres. C'est le poète de l'amour, de la femme, mais aussi du pays car dans ses recueils, le lecteur tombe également sur des poèmes engagés. Avant d'entamer son parcours de poète, Mohamed Aouane était fonctionnaire. Il a aussi fait de la politique, néanmoins le seul terrain où il compte militer davantage, c'est celui de la poésie. Il n'abdique pas. Ses fans l'en empêchent. Ils nous en parlent dans cet entretien.
Le Temps d'Algérie : Pourquoi avez-vous opté pour la poésie et pas d'autres formes littéraires ?
Mohamed Aouane : En réalité, ce n'est pas moi qui suis allé à la poésie, c'est la poésie qui est venue vers moi. Parce que j'ai un don qui est né avec moi. Etant enfant et écolier, je ne pouvais pas écrire et étudier en même temps. Le déclic, c'est le décès de ma mère. J'avais écris mon tout premier poème sur sa mort. Cela remonte à l'année 1977. Ce poème a été publié dans le premier recueil. Mais avant ça, j'avais bien compris que mon avenir était dans la poésie. J'ai découvert ce don que j'avais déjà sans me rendre compte. C'était au temps de la jeunesse du front de libération nationale (JFLN). Je prenais les chansons connues et je les réécrivais à ma manière. Jusqu'au jour où j'ai composé mon premier poème, écrit dans ma langue maternelle, Tamazight, en 1977. C'était un poème sur le décès de ma mère, je l'ai intitulé : «A Yemma». Depuis cette année-là, j'ai pris le chemin de la poésie. J'écrivais et mettais de côté mes poèmes. À cette époque-là, j'étais fonctionnaire, je n'avais pas voulu m'engager dans la publication de tout ce que j'écrivais, notamment de la poésie engagée. Il a fallu attendre l'année 2002 pour prendre la décision de mettre ma poésie à la disposition de mes fans et mes lecteurs. C'est, donc, à partir de là que j'ai commencé à les publier en forme de recueils. J'ai écris pas moins de 1500 poèmes.
Parlez-nous de votre dernier recueil : «les vraies fleurs ne fanent pas»
Le recueil est composé de poésie sentimentale. En toute sincérité, c'est un recueil que j'ai écris sur la demande de mes fans et de mes lecteurs. C'est eux qui m'ont demandé d'écrire de la poésie sentimentale parce que les jeunes préfèrent lire les poèmes sentimentaux que de la poésie engagée. S'agissant du titre du recueil, par les «fleurs», je voulais parler de la femme et de sa beauté. Elle est une fleur qui ne fane pas, quand elle ne perd pas de sa valeur. Sur les réseaux sociaux, j'ai plus de 5000 fans qui me suivent. Ils m'ont élu comme étant le «prince de la poésie». Il s'agit d'un vote des facebookeurs. Mes lecteurs estiment que je rivalise dans ce genre de poésie avec les grands poètes du siècle dernier.
Pensez-vous que le poème nous permet de tout dire ?
Certains pensent que j'ai vécu tout ce que j'ai écris. En réalité, je m'inspire du vécu des gens et de la société en général. Tout cela m'inspire à mettre certaines situations en poèmes. J'écris non seulement sur la beauté de la femme, mais aussi sur son vécu, ses problèmes conjugaux, ses rêves et ses déceptions, etc.. J'ai beaucoup appris durant toutes ces années de poète. Mes lecteurs et lectrices m'encouragent à continuer, de ne pas m'arrêter. D'autant plus que parfois, ils me font savoir que si jamais je ne publiais pas, ce serait une façon de les abandonner. Je leur ai promis d'écrire encore mieux et de satisfaire leurs vœux.
Outre ce recueil de poésie sentimentale, vos poèmes parlent de quoi ?
Le premier recueil de poésie que j'ai publié ne contenait que des poèmes engagés. «Les vraies fleurs ne fanent pas» c'est une exception faite à mes lecteurs. En revanche, j'ai un autre nouveau recueil qui sortira incessamment. Le lecteur y trouvera de la poésie engagée. Je publierai aussi un autre recueil de poésie en tamazight. Ce sera pour la première fois que je publie dans ma langue maternelle. Le recueil sortira incessamment. Nous envisageons, moi et mon éditeur «éditions La Pensée» de rééditer les deux recueils «Le rêve» et «Les vrais fleurs ne fanent pas» en 2019. J'ai écris beaucoup sur la guerre de libération, la décennie noire, etc. Etant fils de Chahid, je ne pouvais pas ne pas réserver une place importante dans ma poésie à l'Algérie.


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