Parmi ces projets validés, 157 ont obtenu des actes de concession auprès des services de la wilaya dont 15 sont entrés en activités et ont créé 518 postes de travail et 40 autres sont en cours de réalisation et peuvent générer 1 800 postes d'emplois. Le directeur de l'Industrie et des Mines de la wilaya de Tizi-Ouzou, Moula Hamitouche Moula a annoncé que sur 1 350 dossiers d'investissement industriel déposés auprès des services de la direction, 332 projets ont été validés, que ce soit au niveau des zones d'activités ou hors de ces zones, ce qui représente une superficie de 315 hectares. Ceci alors que l'enveloppe financière globale allouée est estimée à plus 10 milliards de DA et qui devront créer plus 18 800 postes de travail. Parmi ces projets validés, 157 ont obtenu des actes de concession auprès des services de la wilaya dont 15 sont entrés en activités et ont créé 518 postes de travail et 40 autres sont en cours de réalisation et peuvent générer 1 800 postes d'emplois. A ceux-là s'ajoutent 132 projets qui ont reçu des arrêtés de concession. «En effet, et pour une répartition équitable du développement industriel à travers le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou, il a été prévu la création de cinq micro-zones d'activités afin de mettre fin au désenclavement de certaines localités où la cadence du développement économique fait défaut». Il s'agit d'une micro zone d'activité à Azeffoun, 02 à Aghribs, 01 à Timizart et une autre à Bouzeguène. «Ainsi, une autre zone qui est envisageable au niveau d'Irdjen, ce qui représente, un montant d'investissement de 2,6 milliards de DA qui peut créer plus de 800 postes d'emploi», rajoute-t-il. «Ce sont des projets d'envergure qui nécessite leur concrétisation réelle sur le terrain pour lutter contre le chômage», dira le même directeur. Concernant le problème de la viabilisation des zones d'activités existantes qui constitue un réel casse-tête pour les investisseurs qui dénoncent l'état des lieux dans lequel se retrouvent ces zones. A ce sujet, le premier responsable du secteur de l'industrie au niveau local a avoué qu' «il existe d'énormes anomalies qui pénalisent certains porteurs de projets de s'y rendre dans ces zones». En revanche, il a indiqué que «la mise à niveau de la viabilisation de ces zones a été cernée et envoyée aux parties concernées pour sa prise en charge». «Nous attendons à ce que ces zones soient viabilisées au fur et à mesure», a-t-il encore ajouté. Des comités de suivi qui regroupent les investisseurs et l'administration sont en train d'effectuer des inspections pour qu'ils puissent avoir une idée sur ces travaux de viabilisation. Dans le même ordre d'idée, Hamitouche Moula a précisé que la question de viabilisation des zones industrielle de Draâ-El-Mizan et celle Tizi-Ghennif sera réglée d'une manière définitive, puisqu'une enveloppe budgétaire de 1,5 milliards de DA a été dégagée pour cet effet. Tandis que la zone de Souamaâ qui fait objet d'opposition avec les habitants de Aït Zellal, le DMI a affirmé que toutes les portes sont ouvertes pour réaliser cet important parc industriel pour la région et le poumon de l'économie locale. Treize arrêtés de concession qui ont été attribués aux investisseurs à l'issue d'une cérémonie organisée, la semaine dernière, au niveau du siège de la wilaya présidée par le wali. Ces des projets qui seront implantés au niveau de la localité de Timizart, DBK, Boghni, Bouzeguène pour une superficie industrielle de 120 ha. Plus de 50 lots de terrains récupérés Sur le volet de l'état des lieux de l'opération de la récupération des lots de terrain non-exploités par les «lobbys», le DMI a estimé que «plus de 50 terrains ont été récupérés et l'opération se poursuit, notamment avec la publication du décret l18/335 du 22 décembre 2018 régissant la mise en place d'une taxe du foncier industriel inexploité». Quant à l'application effective de cette loi, il a tenu à expliquer ce sont les services de leur direction qui se déplaceront sur le terrain pour établir des procès verbaux du constat. Par la suite, une copie de ce PV sera transmise à l'investisseur et l'autre aux services des domaines qui devront, de leur part, établir une évaluation. Cette dernière sera envoyée aux services de la direction de l'industrie pour établir un titre de perception qui sera transmis au trésorier pour procéder au recouvrement du montant de 05% de la valeur vénale du terrain. Le directeur a tenu à mettre en garde que «cette loi ne sera applicable seulement à l'égard des investisseurs ayant squatté ces lots de terrains destinés à l'investissement depuis les années 90, mais aussi ceux qui ne sont pas encore rentrés en exploitation de leurs terrains». «Nous appelons ces lobbys ayant squatté ces lots de terrain non-exploités de les céder aux vrais investisseurs créateurs de richesses».