Limogé récemment par le CR Belouizdad pour mauvais résultats, Miguel Angel Gamondi n'entend pas rentrer chez lui une main devant et une main derrière. Après avoir pris connaissance de la décision des dirigeants belcourtois de le remercier une fois de retour du Danemark où il est parti passer les fêtes de fin d'année avec sa famille, l'argentin a réclamé à Reda Malek le paiement de l'intégralité de ses indemnités de limogeage, soit cinq mensualités. Une demande que le président du Chabab a jugé trop excessive puisque celui-ci a proposé à Gamondi de lui verser un seul mois de salaire. Malek a beau essayer de sensibiliser son désormais ex-employé sur la situation financière précaire du club, celui-ci n'a rien voulu savoir au début. «Puisque vous avez décidé de me limoger en invoquant la pression que vous auriez subie de l'entourage du club, allez demander à ces personnes de me verser l'intégralités de mes salaires comme mentionné dans mon contrat», a lâché Gamondi à l'encontre de Malek, avant de tempérer ses revendications : «par respect envers toi et au club, je propose que vous me payez la moitié de mes indemnités, soit deux mois et demi de salaire.» Mais les concessions faites par Gamondi n'ont pas suffi à régler ce différend à l'aimable puisque Malek lui a signifié qu'il ne pouvait lui octroyer plus d'un mois de salaire. Suite à quoi Gamondi a menacé de faire valoir son droit en déposant son contrat avec le CRB au niveau de la Ligue. «Si vous ne voulez pas qu'on règle ce problème à l'amiable en me versant la moitié de mes indemnités de limogeage, vous serez contraint de me payer tout une fois que je déposerai mon contrat à la ligue», a prévenu l'argentin. Toujours est-il qu'une entrevue, qualifiée de la dernière chance, était prévue hier en fin de journée entre les deux partis pour essayer de trouver un arrangement final. Au moment où nous mettions sous presse, chaque partie campait toujours sur ses positions…
