Le nouveau musée olympique algérien, faisant également office d'Académie olympique, coûtera 250 millions de dinars et ses travaux de réalisation dureront au moins trois ans, a révélé le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf, samedi à Alger. «Nous avons récupéré tous les documents nécessaires, y compris l'autorisation de démolir l'ancienne bâtisse qui se trouve sur le terrain devant accueillir le nouveau musée olympique», a déclaré M. Berraf lors de l'assemblée générale ordinaire (AGO) du COA, tenue à Djenane El Mithak. «Les rumeurs qui ont circulé concernant un éventuel problème au niveau de l'assiette destinée à accueillir ce projet sont dénuées de fondement», a-t-il ajouté. Par la suite, M. Berraf a attiré l'attention sur l'aspect pratique de la réalisation d'un tel projet juste en face de la salle Harcha-Hacène et du complexe sportif Ahmed-Ghermoul. «L'édifice que nous projetons de construire comporte un espace d'hébergement, doté de 40 chambres, pouvant accueillir plus de 120 lits, car certaines chambres sont suffisamment grandes pour accueillir trois lits. Je pense donc que c'est une bonne chose que nos athlètes s'y installent à la veille d'un tournoi à la salle Harcha, car ils seront juste à côté», a-t-il dit. Par la suite, le président du COA a cédé la parole à l'architecte chargé du projet, pour fournir plus de détails : «Une fois l'ancienne bâtisse démolie, nous récupérerons un terrain d'une superficie globale de 512 mètres carrés. Nous avons opté pour un plan de construction moderne et qui, avec ses sept étages, sera mis encore plus en valeur», a expliqué Achour Lyès, le jeune architecte chargé du projet. «Les conditions d'hébergement et de restauration seront aux normes d'un hôtel, catégorie trois étoiles. L'édifice comportera plusieurs autres commodités, comme un petit parking au sous-sol, deux ascenseurs, un monte-charges», a-t-il énuméré, entre autres. Il a révélé également que l'édifice sera doté d'une bibliothèque ainsi que d'une grande salle d'étude, pour la documentation et l'organisation d'éventuels conférences ou séminaires. Fait nouveau dans ce projet, son aspect écologique, puisque sa principale façade sera dotée de capteurs photovoltaïques : «L'Algérie est réputée pour être un pays bien ensoleillé et c'est pour cette raison qu'on s'est dit : pourquoi ne pas en profiter ? Nous avons donc décidé de profiter de l'énergie solaire en utilisant des capteurs photovoltaïques. Un atout qui devrait réduire la consommation d'énergie de 60%», a-t-il conclu. M. Berraf a repris la parole, juste après, pour soumettre la réalisation de ce projet aux membres de l'assemblée. Ces derniers, au nombre de 50 qui étaient présents (sur un total de 76), ont voté «oui» à l'unanimité, et à main levée. Ce qui fait que le projet devrait bientôt être lancé.
