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“Le cinéma est un apport pour le tourisme”
Entretien avec Rachid BOUKSIM, directeur du festival du film amazigh Issni N'Ourgh (Maroc)
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 03 - 2009

Rachid Bouksim est un homme dynamique qui s'intéresse beaucoup au cinéma. Il se déplace là où l'occasion lui est donnée pour représenter le cinéma de son pays notamment le cinéma amazigh. Dans cet entretien, il nous parle particulièrement du financement du cinéma et de l'intérêt que portent les jeunes pour le 7e art.
Le Temps d'Algérie : Pouvez-vous nous dire comment est financé le cinéma au Maroc ?
Concernant le financement du cinéma au Maroc, certains réalisateurs financent eux-mêmes leurs productions, malgré cela, beaucoup de films ont eu du succès au Maroc et même à l'étranger. Cependant, il existe des sources de financement considérables provenant du centre du cinéma maghrébin. Cette année, le Maroc va fêter le 50e anniversaire du cinéma marocain.
Combien de films produit le Maroc par an ?
Nous avons produit une grande quantité de films. Cela ne veut pas dire que tous les films sont de bonne qualité, mais beaucoup d'entre eux ont eu du succès auprès des spectateurs. Pour les moyens matériels et humains consacrés à la production, nous avons un fonds pour l'aide à la production cinématographique qui atteint une somme moyenne de financement d'une dizaine de films et cela est insuffisant, car une forte demande afflue d'année en année, notamment de la ville de Sousse qui accueille chaque année des films provenant de plusieurs pays du monde, et vu l'aspect touristique de la ville, les producteurs et cinéastes sollicitent les responsables du secteur pour leur apporter plus d'aide pour l'épanouissement du 7e art.
Aussi, beaucoup de jeunes s'investissent dans cet art, mais ils rencontrent des contraintes liées particulièrement à l'obtention de la carte professionnelle, car pour tourner un film au Maroc cette carte est exigée. On constate également que ce sont les mêmes personnes qui profitent du fonds d'aide. Quant à l'aide apportée au cinéma amazigh, elle est très insuffisante. Nous souhaitons que le ministre de la Communication et le CNC se penchent sur ce sujet pour promouvoir ce genre qui est indispensable au cinéma marocain.
Est-ce que les jeunes marocains s'intéressent au cinéma ?
Moi qui suis originaire d'Agadir, je constate que les jeunes de cette région portent un grand intérêt au cinéma. Ce qui a donné plusieurs réalisateurs, scénaristes, comédiens, ainsi que d'autres métiers du cinéma. On peut dire qu'une nouvelle génération de scénaristes commence à prendre la relève.
Certains de ces jeunes ont appris le métier en étudiant à l'étranger et d'autres en autodidacte. Au Maroc on est arrivé à réaliser un film en moins d'un mois. Je dirai tout simplement à certains réalisateurs qui monopolisent le cinéma qu'ils doivent donner «un coup de pouce» aux jeunes, car ils ne doivent pas les considérer comme adversaires, mais comme complémentaires.
Est-ce que le cinéma algérien est connu au Maroc ?
Par exemple pour le cinéma amazigh, beaucoup connaissent La montagne de Baya, La colline oubliée, Machaho… Il faut qu'il y ait des échanges d'expériences entre les deux pays.
Que pensez-vous des lieux où se déroule le festival international du cinéma amazigh ?
C'est une très bonne idée que le festival se déplace chaque fois dans une ville, mais je crois qu'il est plus judicieux de le fixer dans une seule. Cela résoudrait beaucoup de problèmes aux organisateurs. Je tire chapeau à M. Assad des énormes efforts qu'il fournit pour la réussite de ce festival.


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