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Avis d'un nutritionniste
L'assiette des Algériens face à la chèreté de la vie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 07 - 04 - 2009

La famille algérienne devient de plus en plus indisciplinée par rapport aux régimes alimentaires.Les causes de cette indiscipline ont pour origine plusieurs paramètres, selon le docteur Toufik Loucif, nutritionniste à Dély Ibrahim.A l'image des Méditerranéens, les Algériens ont toujours eu une culture culinaire basée sur les pâtes. «Il est vrai que les sucres lents sont indispensables à notre organisme, mais ils ne sont pas suffisants, alors qu'il est impératif de diversifier son alimentation», explique-t-il.
Par «diversifier», il faut entendre variation d'aliments riches en protéines, en fibres, en laitages, etc., c'est-à-dire «manger suffisamment de légumes et de fruits (cinq fois par jour), de laitages (quotidiennement), et enfin de viandes (du bœuf de préférence quand il s'agit de viande rouge), de poisson et de volaille trois à quatre fois par semaine».
Reste à savoir si l'Algérien moyen peut se permettre ce régime alimentaire équilibré. «Quand la pomme de terre est à 100 DA le kilo et la viande rouge à 1000 DA, on se demande comment on peut exiger ou recommander un régime ‘‘parfait'' riche en tout apport nutritif ? On parle toujours d'alternance de viandes, alors que la bourse du citoyen algérien ne lui permet pas de manger ne serait-ce que l'une d'entre elles jugée moins chère.
C'est le cas de la sardine, seul poisson possible de par son prix, mais devenue également inaccessible», s'exclame le nutritionniste. Il serait bien, selon lui, que les autorités pensent à ce qu'il y a dans l'assiette du citoyen en entamant des études qui abordent le problème de la nutrition plus sérieusement. «Il ne s'agit pas seulement de sensibiliser les familles pour manger plus de légumes et de fruits par le biais des médias, mais de lancer des programmes approfondis liés à la nutrition, et surtout étudier les prix des aliments de sorte que chacun de nous ait droit à une alimentation équilibrée», précise t-il.
Par manque de moyens, certains pères de famille trouvent des substituts de viandes, tels que les abats de volailles, les épinards et certains féculents. Le Dr Loucif insiste sur le fait qu'aucun aliment ne peut remplacer la viande rouge. «Il faut arrêter de croire en cette légende qui dit que les légumineuses telles que les lentilles et les herbes telles que les épinards remplacent la viande rouge.
Chaque aliment a son apport spécifique. Il est vrai que ces aliments sont riches en fer, mais la quantité contenue dans celui-ci reste insuffisante pour l'organisme si on la compare à celle de la viande. Il ne faut pas se leurrer : manger une assiette de lentilles ou d'épinards pendant une semaine entière ne comble nullement les besoins nutritifs en fer», argumente-t-il. Hormis la cherté du couffin liée aux mauvaises habitudes alimentaires, notre nutritionniste met l'accent sur un autre paramètre tout aussi important, celui de l'apparition spectaculaire des fast-foods.
En effet, les Algériens ne prennent plus le soin de cuisiner. Par manque de temps, ils fréquentent «ces petits restos» qui envahissent nos quartiers. «Il faut dire que les amateurs de sandwichs n'ont pas le choix. La majorité d'entre eux habitent loin de leur travail. C'est le seul moyen de se remplir le ventre d'une manière rapide et peu coûteuse», souligne-t-il.«Il faudrait cependant montrer du doigt les parents qui habituent leurs enfants à manger souvent dans les fast-foods», précise-t-il.
Selon ce médecin, les parents doivent inculquer à leur progéniture de bonnes habitudes alimentaires. Au lieu de chercher la facilité en envoyant son enfant manger «dehors», il vaudrait mieux lui proposer, voire lui imposer un bon plat chaud préparé à la maison. Sans parler de l'activité physique qui devrait être une culture acquise.
«Apprendre à son enfant à manger équilibré ne relève pas de l'utopie. C'est une question d'éducation. Il suffit d'inculquer les bonnes habitudes dès le jeune âge.Il ne faut pas attendre que l'enfant devienne obèse, cardiaque, diabétique ou… dépressif (l'obésité peut causer une dépression). Et on ne le répétera jamais assez : la plupart des maladies graves sont à l'origine d'une mauvaise alimentation, pauvre en vitamines, riche en lipides et en sucres», conclut le docteur Loucif.


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