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Un défi à plusieurs variantes
Les chantiers du quinquennat
Publié dans Le Temps d'Algérie le 12 - 04 - 2009

A peine sortie d'une tragédie nationale, qui a failli emporter ses fondements, la République algérienne a entamé, avec l'arrivée de Abdelaziz Bouteflika à sa tête, une courbe ascendante en matière de développement. D'importants programmes ont été lancés.
Les résultats sont aujourd'hui là, pour témoigner de la voie dans laquelle le pays s'est engagé. Plus d'un million de logements réalisés, 6 millions d'emplois créés dans divers secteurs, ce qui a permis de réduire le taux de chômage de près de 2 tiers, 72 barrages construits, lancement du grand projet de l'autoroute Est-Ouest, une croissance économique hors hydrocarbures de 5%… cela sans compter le remboursement de la quasi-totalité de la dette extérieure.
Pas seulement. Selon l'ONU, l'Algérie a déjà atteint la quasi-totalité des normes de développement fixées pour l'année 2015, au titre des Objectifs de développement du millénaire (ODM). C'est donc dans cette perspective qu'il faut placer les engagements du président Bouteflika pour le prochain mandat.
«L'équivalent de 150 milliards de dollars (soit plus de 10 000 milliards DA) de dépenses publiques que j'entends engager durant le prochain quinquennat financeront, notamment, d'importants nouveaux programmes de développement social», est-il noté dans son programme électoral.
Le développement humain avec tous ses aspects constitue non seulement une priorité pour le chef de l'Etat mais aussi un défi majeur à relever de par ce qu'il constituera comme avancées en matière d'emploi, d'enseignement, de lutte contre la corruption ou la bureaucratie. Ce que seule une «bonne gouvernance» peut réaliser.
La bonne gouvernance pour lutter contre les fléaux sociaux
«Une bonne gouvernance» signifie évidemment lutte contre toutes les formes de corruption et de bureaucratie qui entravent grandement le bon fonctionnement et des institutions et des entreprises.
L'engagement du président de la République dans l'éradication de ces «fléaux» commence par la réforme de la justice et de l'administration dont les chantiers sont déjà engagés.
Ainsi, les moyens de la justice seront renforcés, notamment le réseau des juridictions et le corps de la magistrature, dont les effectifs seront augmentés de moitié. Une formation spécialisée des magistrats, ou des auxiliaires de la justice est également prévue.
Cette justice ainsi renforcée constituera incontestablement un outil efficace qui sera d'un grand apport pour le Président dans son engagement à lutter contre la corruption, les fléaux sociaux y compris la drogue et la hogra dont se plaint le citoyen, «qui ne manquera pas de gagner en efficacité, grâce à ce renforcement de la justice et de ses auxiliaires», mais aussi à l'organe national de lutte contre la corruption qu'il a mis en place et le renforcement prévu des instruments de contrôle et de régulation.
Comme les administrations des finances, des douanes, ainsi que celles du commerce et du travail qui connaîtront la mise en œuvre d'importants programmes de développement et de modernisation.
D'autre part, le Président promet la poursuite de la réforme de l'administration par le perfectionnement de ses ressources humaines, la modernisation de ses moyens et méthodes et l'introduction de la gouvernance électronique.
Tout cela permettra sans nul doute de réduire les lourdeurs bureaucratiques. Ceci dans le souci de préserver davantage la propriété et les deniers publics contre toute forme de détournement et pour asseoir un développement économique national.
Pas de développement sans réseau de communication
Nul n'ignore cependant qu'il n'existe pas de développement sans réseau de communication. Le chef de l'Etat qui a placé son troisième mandat sous le signe de la continuité de tous les programmes qu'il a engagés, s'est attelé dès sa prise de fonction à développer se secteur ô combien stratégique dans la relance de l'économie nationale.
Il mettra ainsi en œuvre le Schéma national d'aménagement du territoire (Snat) à l'horizon 2025, en consacrant rien que pour le transport ferroviaire «en tant que vecteur de développement, de croissance et de modernité», une enveloppe d'environ 30 milliards de dollars, notamment pour l'amélioration du transport des voyageurs dans les localités et dans les grandes agglomérations par la mise en service d'autorails et de trains rapides, (chantiers de tramway d'Alger d'Oran et de Constantine), la réalisation de 1541 kilomètres de nouvelles voies et la modernisation de près de 1200 kilomètres de voies existantes.
En matière d'infrastructures routières et autoroutières, près de 9000 kilomètres de nouvelles voies ont été réalisées entre 2004 et 2008, alors que la 2e rocade d'Alger sera livrée au courant du premier semestre 2009. De plus, 1000 kilomètres de routes nationales et 132 kilomètres d'autoroutes ont été achevés.
Ceci nous amène à évoquer «le projet du siècle», l'autoroute Est-Ouest, dont les retombées économiques sont énormes. Long de plus de 1200 kilomètres, «le plus grand projet de l'Algérie indépendante» est financé par le budget de l'Etat.
Il assurera la liaison entre Annaba et Tlemcen, avec la desserte des principaux pôles en touchant directement 24 wilayas.
En outre, les autres pôles de développement, situés sur la côte et dans la zone des Hauts Plateaux, seront desservis par les raccordements de l'autoroute Est-Ouest au réseau principal, notamment par les pénétrantes Nord-Sud. La phase des travaux à elle seule créera environ 100 000 emplois.
Son achèvement interviendra cette année. Il permettra non seulement de répondre à la demande de trafic et aux besoins en matière de transport mais permettra aussi la création d'un nouvel espace socioéconomique rentable et attractif pour l'investissement.
2 millions d'étudiants à l'horizon 2015
Ceci étant, le développement passe aussi par la formation d'un «personnel» capable de gérer le dossier. Ainsi, pour l'enseignement, autre segment de développement humain, Bouteflika veillera à la poursuite de la réforme du système d'enseignement ainsi qu'à l'augmentation de ses capacités.
En s'engageant à améliorer les capacités d'accueil de nos universités, grâce à la mobilisation par l'Etat davantage de moyens, notamment pour le parachèvement de la réforme universitaire qui portera sur la promotion des filières scientifiques et techniques ainsi que sur le développement des écoles spécialisées et facultés doctorales, le chef de l'Etat promettra qu'à l'horizon 2015, l'université algérienne accueillera 2 millions d'étudiants.
L'investissement dans la formation étant un gage de «développement», d'autres mesures seront prises afin que le système d'enseignement contribue davantage à la modernisation du pays dans tous les domaines.
Il sera procédé dans ce contexte à la généralisation de l'enseignement des nouvelles technologies de l'information, à la promotion de la recherche scientifique à laquelle seront consacrés 100 milliards de dinars ainsi qu'à la mise en place de nouvelles mesures incitatives pour la recherche de développement au niveau des entreprises.
La formation professionnelle ne sera pas en reste puisque ses capacités d'accueil augmenteront de moitié et continuera d'adapter ses programmes aux besoins de l'économie en main-d'œuvre et en techniciens qualifiés.
3 millions d'emplois dans 5 ans
Une fois formée, cette main-d'œuvre «qualifiée» a besoin de travailler. En plus des 6 millions d'emplois créés durant les deux premiers mandats, l'un des premiers objectifs de Bouteflika pour les cinq prochaines années, reste la création de trois millions de nouveaux emplois, dont la moitié par l'investissement dans les divers secteurs productifs.
A cette fin, le président de la République soutiendra les dispositifs d'aide à la création de microentreprises y compris pour les femmes au foyer.
«Nous poursuivrons également le programme de construction de locaux avec le concours des collectivités locales, au profit des chômeurs en mesure de créer leurs propre activité», a promis Bouteflika qui entend également engager toutes les potentialités du pays dans la création de richesses économiques diversifiées à même d'offrir de l'emploi dans tous les secteurs d'activités, telle la petite et moyenne entreprise qui bénéficiera du soutien du Président, «avec comme objectif la création d'au moins 200 000 nouvelles PME».
Il facilitera à cet égard l'accès au crédit et développera les capacités de conseils et d'accompagnement aux entrepreneurs avec un réseau institutionnel à travers les différentes wilayas.
1000 milliards de dinars consacrés à l'agriculture
Si les 3 millions d'emplois promis par le chef de l'Etat seront en gros «absorbés» par ces centaines de milliers de PME qui vont fleurir dans les 5 prochaines années, il n'en demeure pas moins que l'agriculture constitue un créneau on ne peut plus créateur d'emplois, non seulement stables et sûrs mais rémunérateurs.
Le Président a, lors de sa campagne, invité les jeunes à s'y investir. Son programme pour le secteur, entamé par une stratégie de développement durable élaborée en 2006, se poursuit avec la politique de renouveau de l'économie agricole engagée pour la période 2009 - 2013.
Une stratégie nationale qui vise, entre autres, le renforcement de la sécurité alimentaire du pays pour laquelle 1000 milliards de dinars seront consacrés.
Ainsi, Bouteflika entend valoriser davantage le potentiel de l'agriculture au service de l'indépendance alimentaire du pays.
Il continuera aussi à soutenir et à encourager tous les agriculteurs y compris ceux dont les dettes ont été rachetées (41 milliards de dinars) par le Trésor public, notamment via des mesures d'aide par le biais des exemptions et allègements fiscaux sur certains intrants agricoles, l'amélioration de l'encadrement de l'agriculture en rendant ce secteur éligible aux bénéfices des emplois soutenus ou encore par l'encouragement de l'investissement dans le secteur, grâce à la clarification du régime juridique d'exploitation des terres agricoles publiques sous forme de concession.
Dans ce contexte, le cadre législatif pour l'exploitation des terres publiques a été aménagé et sera finalisé. «Les capacités d'irrigation agricole seront renforcées, y compris dans les Hauts Plateaux où sera conduite la réalisation de grands transferts à partir des nappes albiennes du Sud», a en outre promis le Président.
L'eau, cet élément vital
Il a décidé d'«accroître la mobilisation de la ressource en eau pour assurer la couverture des besoins en eau domestique, industrielle et agricole», de moderniser et d'étendre les superficies irriguées pour soutenir la stratégie de sécurité alimentaire.
L'Algérie disposera ainsi, en 2009, «sur la base de projets en cours, d'un parc de grands ouvrages de mobilisation de la ressource, composé de 72 barrages (60 sont actuellement en exploitation) faisant passer la capacité de mobilisation à 8,35 milliards m3».
Ceci en plus du programme de dessalement d'eau de mer qui comprend la réalisation de 13 stations de capacités variables qui produiront à terme 2,26 millions m3/jour. Les deux premières usines de ce programme (Arzew et Alger) ont été mises en service en 2005 et en 2008.
Elles s'ajoutent aux 23 stations monoblocs déjà fonctionnelles et réparties le long des villes du littoral. Le projet du transfert Aïn Salah - Tamanrasset sur une longueur de 750 km, dont la mise en service est prévue pour juillet 2010, reste le plus grand projet en la matière.
Lancé récemment, le projet nécessitera la mise en place de plus de 1250 km de conduites, 24 forages et 6 stations de pompage pour une enveloppe de 1,3 milliard de dollars.
Le problème de l'eau qui est un des objectifs du millénaire sera ainsi réalisé. Grâce à tous ces projets lancés, ceux déjà réalisés ou en cours de réalisation, l'on peut avancer sans risque de nous tromper que la voie du développement en Algérie est aujourd'hui une réalité.
Il reste juste à la consolider davantage. Ce à quoi s'attelle le Président depuis sont premier mandat à parachever pour assurer un meilleur cadre de vie aux Algériens. Gageons que les défis qu'il s'est assigné seront réalisés.


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