Des rassemblements regroupant des milliers de personnes ont été organisés vendredi à travers plusieurs wilayas du pays pour dénoncer les atteintes répétées contre le prophète Mohammad et l'Islam sous le couvert de la liberté d'expression, ont constaté des journalistes de l'APS. Dans plusieurs quartiers de la capitale comme Kouba, Belouizdad et la place la Concorde civile (ex-1er mai), des citoyens sont sortis, entre amis ou en famille, dans la rue après la prière du vendredi, scandant des slogans tels "Tous avec Mohammad" et "Oui à la liberté d'expression, Non au blasphème". Des milliers de citoyens, jeunes et moins jeunes, se sont réunis à la place de la Concorde civile (ex-1er mai) et devant la Grande Poste pour fustiger les caricatures attentatoires au prophète Mohammad (QSSSL) publiées par certains journaux occidentaux, exprimant, par la même occasion, leur solidarité avec le peuple palestinien. A l'issue de la prière du vendredi, certaines mosquées ont pris l'initiative de distribuer des dépliants retraçant le parcours et la vie du prophète Mohammad (QSSSL) ainsi que des tee-shirts sur lesquels était gravé le slogan "Je suis avec Mohammad". Le ministère des Affaires religieuses et des wakfs avait appelé, jeudi, les imams à consacrer le prêche de ce vendredi au prophète Mohammad (QSSSL) en mettant en avant sa noblesse et sa loyauté, "reflet de la perfection humaine dans sa plus belle conception". Même si la plupart des marches et des rassemblements se sont déroulés dans le calme, des jeunes, au niveau de l'Avenue Che-Guevara, ont jeté des projectiles sur des agents de l'ordre et des représentants de la presse et saccagé quelques magasins, ce qui a contraint les agents de l'ordre à riposter en usant de bombes lacrymogènes pour les disperser. A Blida, des dizaines de citoyens se sont rassemblés à la place de la Liberté après la prière du vendredi avant d'entamer une marche pour dénoncer les caricatures publiées dans le dernier numéro du journal "Charlie Hebdo" qui portent atteinte au prophète Mohammad, avant de se disperser dans le calme une heure après. Mêmes scènes d'indignation ont eu lieu dans les villes de Bousmaïl et Gouraya à Tipaza, où des centaines de citoyens ont investi la rue après la prière du vendredi pour exprimer leur colère contre la campagne attentatoire contre l'Islam à travers des caricatures publiées dans des journaux occidentaux depuis plusieurs années et qui affectent les sentiments des musulmans et souillent leurs symboles sacrés. Des marches pacifiques ont été organisées aussi dans plusieurs villes de l'Est pour le même motif dont à Jijel, Batna, Annaba, Biskra, Souk Ahras et Constantine où des centaines de personnes ont emprunté les principales artères brandissant des pancartes dénonçant les caricatures attentatoires à l'Islam et au prophète Mohammad. A Oran, des milliers de citoyens ont marché à travers les différents quartiers du centre ville avant de se rassembler à la place du 1er Novembre pour dénoncer à l'unisson les atteintes répétées contre l'Islam et le prophète Mohammad, appelant au respect des religions et des symboles sacrés.
