Le ciment importé de l'étranger est contrôlé par les services de la qualité. Selon un inspecteur de ce département s'exprimant sous couvert de l'anonymat, «la première étape du contrôle est d'ordre documentaire. Elle concerne en premier lieu l'importateur». Par la suite, vient l'opération de contrôle de l'aspect extérieur du produit. Les agents de contrôle vérifient l'étiquetage et la destination d'usage du ciment. En effet, il existe deux sortes de ciment : le 425 et le 325. Ce dernier est destiné à l'usage des constructions particulières, car moins dosé. Le 425 est destiné au béton armé. Des échantillons de ciment sont envoyés à des laboratoires conventionnés par le ministère du Commerce. Dans l'attente des résultats, le ciment importé par un opérateur peut quitter le port. Cependant, si les examens font ressortir une fraude ou des défauts, l'importateur est contraint de rapatrier à ses frais le produit non conforme. «Ces opérations de contrôle sont également effectuées pour le rond à béton importé», a précisé notre interlocuteur.