Les partis Tadjamou Amel Jazaïr (TAJ) et l'Alliance nationale républicaine (ANR) ont affirmé, hier à Alger, que les défis «complexes» auxquels l'Algérie est confrontée exigeaient un renforcement de l'unité nationale et la conjugaison de tous les efforts pour réaliser le consensus national. Au terme d'une rencontre de concertation ayant regroupé les présidents de TAJ, Amar Ghoul, et de l'ANR, Belkacem Sahli, l'accent a été mis sur «l'impératif de renforcer la cohésion sociale et l'unité nationale et de faire quelques concessions pour réaliser le consensus national». Dans ce sens, Ghoul a appelé les différents courants politiques nationaux «à ne pas se confiner dans la vision partisane et à faire preuve d'optimisme pour servir l'intérêt général et celui du pays». Sahli a souligné que l'Algérie est confrontée dans la conjoncture actuelle à plusieurs défis politiques, économiques et socio-stratégiques, d'où la nécessité «d'ancrer la culture de concertation entre les acteurs politiques et de débattre des différents mécanismes, indispensables à la réalisation du consensus national». Parmi ces principaux mécanismes, le président de l'ANR a cité «le parachèvement des réformes initiées par l'Algérie à plusieurs niveaux», notamment le projet de révision de la Constitution. Il a, en outre, réaffirmé la disponibilité de son parti, à l'instar de TAJ, à œuvrer pour l'aboutissement de cette démarche qui vise à «consacrer la démocratie et à renforcer les libertés». Pour relever ces défis «complexes» enregistrés au double plan interne et externe, Sahli a préconisé de «promouvoir les valeurs de Novembre qui placent l'intérêt national au-dessus de toute autre considération dans cette démarche».
