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Peu d'engouement pour les écoles privées à Constantine
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Le nombre d'établissements d'enseignement privé ouverts à Constantine a augmenté pour cette rentrée scolaire. Deux nouvelles écoles sont venues s'ajouter aux 11 déjà existantes.
Les écoles privées à Constantine se battent pour effacer la réputation qui leur a été faite d'être des établissements où s'entassent les élèves recalés, médiocres ou les enfants de riches. Les différends qui les ont opposés au ministère de l'Education, notamment sur l'utilisation de la langue française, ainsi que le contenu des programmes dispensés ont fait place à la problématique de la qualité du programme ainsi que des résultats obtenus en fin d'année.
Du coup, de nombreux élèves quittent les écoles privées et vont vers l'enseignement public ! Depuis que le ministère de l'Education nationale a décidé en 2007 d'interdire les écoles privées qui n'utilisent pas la langue arabe et n'appliquent pas les programmes d'enseignement officiels dispensés dans l'école publique, la question ne se pose plus, mais ces écoles ont du mal jusqu'à présent à inscrire un nombre suffisant d'élèves au niveau de la ville des Ponts où leur mauvaise réputation est de plus en plus dénoncée, avec des taux de réussite au niveau des examens officiels ne dépassant pas les 25%, selon la direction de l'éducation de wilaya.
«Depuis l'alignement sur l'école publique quant à la langue d'enseignement, les écoles privées ont perdu l'une des principales raisons de leur attrait, à savoir la conviction des parents d'élèves que l'enseignement en langue française donnait plus de chances à leurs enfants», atteste Mme Hamlaoui, parente d'élève. Il faut admettre tout de même que cette année, certains établissements ont obtenu de bons résultats aux examens de fin d'année, ce qui participera (espèrent-ils) à lever le doute et à faire gagner des galons aux écoles privées cette saison.
Des établissements exigus et en manque d'équipements
Ce sont généralement des villas construites au niveau des quartiers chics de Constantine, à l'instar de Sidi Mabrouk, Boussouf et la nouvelle ville Ali-Mendjli. Rien ne renseigne sur l'activité de ces établissements, à l'exception des minibus garés devant les portails. La capacité d'accueil de ces écoles ne dépasse pas les 200 à 300 élèves à travers les trois paliers de l'enseignement. Les cantines sont placées au niveau des garages, chaque classe compte entre 14 et 22 élèves au grand maximum. Le transport, la cantine et la séance continue restent les atouts de ces écoles pour attirer beaucoup de familles où les mamans travaillent ; d'ailleurs, les spots publicitaires utilisent et tablent sur ce détail.
Ni discipline ni règlement à respecter
Si, pour l'actuel rentrée scolaire, les chiffres ne sont pas encore connus, les écoles privées de Constantine ont compté pour l'année scolaire précédente, soit 2014-2015, près de 2017 élèves dont 1313 étaient inscrits au cycle primaire, 506 au moyen et 288 au secondaire. Les frais d'inscription varient entre 100 000 et 160 000 DA par an pour les écoles primaires et entre 220 000 DA et 260 000 DA pour le moyen et les lycées. Et si les élèves des écoles publiques sont tenus de porter la blouse, pour le privé, les élèves n'ont pas cette obligation.
Au contraire, ils n'ont pas beaucoup d'astreintes et ne se conforment même pas aux horaires. «Si par malheur on convoque un élève à cause de son retard ou son absence, il n'hésitera pas à dire qu'il est là grâce à son argent», atteste Mme Lahmar, surveillante générale en retraite qui a fait un bref passage dans le privé : «Les élèves ainsi que leurs parents sont persuadés que leurs enfants doivent avoir de bons résultats car ils payent le prix fort», poursuit-elle, avant d'accuser certains directeurs de ces rétablissements «d'obliger les professeurs à gonfler les notes».
70% des enseignants sont des retraités
Les écoles privées au niveau de Constantine emploient essentiellement des enseignants retraités à hauteur de 70% sur l'ensemble des 35 professeurs qui y exercent. Leurs salaires varient entre 40 à 60 000 DA par mois, selon la filière. Quant aux jeunes universitaires, ils sont embauchés par le biais de contrats de pré emploi de l'Anem, sinon leur salaire ne dépasse pas les 28 000 DA par mois selon le volume horaire de leur matière. Ces écoles assurent également les cours de soutien aux élèves de terminale notamment, ce qui dispense les parents de dépenser encore de l'argent pour les cours.


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