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Violences faites aux femmes en Algérie: Motus et bouche cousue
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

La violence à l'égard des femmes ne cesse de prendre des dimensions inquiétantes. Ces derniers temps, des crimes abjects se sont multipliés à l'égard des femmes en Algérie, alors que la loi incriminant ces faits est toujours bloquée au niveau du Sénat. Les instances judiciaires et policières font état de 7000 femmes victimes de diverses formes de violence, dont 22 y ont perdu la vie durant les neuf mois de l'année en cours.
Un constat énoncé hier par la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, sur les ondes de la radio nationale à l'occasion de la Journée mondiale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. La ministre, qui reste perplexe devant cette situation, affirme qu'«elle ne s'explique pas». Elle reconnaît l'ampleur exponentielle de ce phénomène dont elle impute certaines causes à la période de violence terroriste qui a ensanglanté l'Algérie durant les années 1990. Mounia Meslem rappelle qu'un arsenal juridique incriminant toutes formes d'atteintes à l'égard des femmes, tels les harcèlements sexuels et la violence conjugale, a été activé par l'Etat à travers, notamment, l'amendement du Code de la famille et du Code pénal. Elle signale que parmi les textes élaborés figure le projet de loi criminalisant la violence faite aux femmes, bloqué par le Conseil de la nation après avoir été entériné par l'APN, et dont elle dit espérer qu'il sera adopté lors de sa session d'automne.
Pendant ce temps, les crimes abominables commis à l'encontre des femmes ne cessent de se multiplier. Le dernier en date a été commis cette semaine dans le quartier Kara d'Es-Senia, à Oran. Un homme a tranché la tête de son épouse et l'a exhibée dans la rue. Ce crime effroyable a jeté l'émoi au sein de la population de la métropole de l'Ouest, qui demeure toujours sous le choc. Des témoins, surpris, ont souligné la nature calme du mari avant qu'il ne décide d'enfermer ses trois enfants dans une chambre et de commettre son horrible forfait. Ce crime, faut-il le noter, vient s'ajouter à une série de drames dont les victimes sont des femmes.
Il y a quelques jours, Razika Cherif, une femme de M'sila, a été tuée par son agresseur parce qu'elle avait rejeté ses avances.
Une Camerounaise a été victime, il y a deux mois, d'un horrible viol collectif à Oran. L'année dernière, une autre femme s'est fait également égorger par son mari à Tlemcen. Les cas de violence extrême à l'encontre des femmes font régulièrement la une des médias. Et en dépit de l'ampleur que prend ce fléau, les autorités demeurent laxistes et les lois peinent à être appliquées.
Le projet de loi réprimant la violence à l'encontre des femmes demeure bloquée par les sénateurs conservateurs au niveau de la Chambre haute du Parlement. Combien de femmes devraient encore mourir pour que nous prenions enfin conscience de l'ampleur de ce mal qui gangrène l'Algérie et pour que l'Etat joue enfin son rôle de protecteur des citoyens ?


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