Le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Okba Gougam, a été élu, vendredi à Alger, au Conseil d'administration de la Fédération internationale (FIVB), lors du Congrès électif de la Confédération africaine de la discipline (CAVB). Il nous en parle dans cet entretien. Le Temps d'Algérie : Sur les 146 voix exprimées, vous en avez obtenu 39. Que pouvez-vous nous dire sur ce résultat ? Okba Gougam : Pour un début au sein de la Fédération internationale, c'est un score des plus acceptables. En tout cas, il me satisfait largement. Que représente pour vous cette élection au sein de la FIVB? Une immense fierté pour moi et une reconnaissance pour le volley-ball algérien. Cette élection est celle du volley-ball algérien mais également africain. C'est une consécration qui va servir le développement de la discipline aussi bien en Algérie que dans le continent. J'apporterai mon soutien à mes autres collègues africains qui siègent dans cette instance. Amr El Alouani a été réélu à la tête de la CAVB. Qu'en pensez-vous ? Amr El Alouani a beaucoup fait pour le volley-ball africain. Tout au long de sa présidence, il s'est donné avec passion à sa mission. J'estime qu'il mérite sa réélection. Vous avez été talonné de près par certains concurrents lors de cette élection... C'est exact. Le Nigérian Habu Ahmed Gumel (38 voix), le Camerounais Major Louis Timba (36 voix) et l'Ethiopien Hailu Alebel Begziabelhea (33 voix) sont trois candidats connus. Il n'était pas facile de s'insérer entre eux. Cela rehausse la valeur de mon élection. Que va encore vous permettre votre présence au sein de l'instance de la FIVB ? D'être près des centres de décisions prises au plus haut niveau dans une discipline qui reste toujours porteuse.
