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Financement de l'agression contre le Yémen: Le mufti saoudien sollicite les hommes d'affaires
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

En dépit des nombreux décès, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, parmi les civils au Yémen, l'Arabie saoudite semble décidée à continuer la guerre. Le mufti de ce royaume est sollicité par le palais royal pour cautionner cette tuerie.
Le conflit armé au Yémen coûte financièrement très cher à l'Arabie saoudite, dont les dirigeants perdent la crédibilité à coups de frappes aériennes ciblant la population civile. Le coût financier de la guerre pose désormais problème à l'Arabie saoudite qui dirige une coalition qui mène des frappes aériennes au Yémen depuis mars 2015, est devenu insupportable pour la monarchie saoudienne. Les caisses du palais royal ne suffisent pas. Le palais royal sollicite le mufti du royaume pour tenter de convaincre les hommes d'affaires à participer au financement de cette agression. Le mufti d'Arabie, Abdel Aziz El Cheikh, a sollicité les institutions civiles, les banques et les hommes d'affaires pour le financement des troupes engagées dans le conflit armé avec les Houthis. El Cheikh a sollicité «les Saoudiens à aider financièrement les militaires déployés dans le sud de la frontière saoudienne et à rembourser leurs dettes. (...) Ceci constitue un soutien à l'Etat dans sa guerre contre le Yémen», d'après l'agence officielle saoudienne, citée par la presse. Des organisations non gouvernementales, dont Amnesty International et Human Rights Watch accusent la coalition dirigée par l'Arabie saoudite de crimes de guerre. En juin, l'ONU a classé la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen dans la liste des pays et organisations ne respectant pas les droits des enfants. La pression exercée par la monarchie pétrolière sur l'ONU a abouti au retrait de cette coalition de cette liste. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé son chagrin quant au revirement, mais le pouvoir de l'argent de l'Arabie saoudite l'a emporté sur l'ONU. Dans un document annuel qui détaille le sort des enfants victimes de conflits armés en 2015 dans 14 pays, l'ONU avait accusé la coalition d'être responsable à 60% du décès de 785 enfants tués et 1168 mineurs blessés en 2015 au Yémen. «Dans plusieurs situations de conflit, des opérations aériennes ont contribué à créer un environnement complexe où de nombreux enfants ont été tués et blessés», avait déploré Leila Zerrougui, la représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés de l'ONU. Le secrétaire général de l'ONU a informé avoir été contraint de retirer la coalition dirigée par l'Arabie saoudite de cette liste, annonçant avoir été mis sous pression. Ni le mufti de la monarchie pétrolière saoudienne, auteur de la sollicitation des hommes d'affaires pour la participation à l'agression, ni certains autres «oulémas» (savants en religion) n'ont dénoncé le massacre d'enfants par l'Arabie saoudite au Yémen. L'agression menée par l'Arabie saoudite au Yémen continue, condamnée par une large partie de l'opinion publique internationale.
Les Houthis nomment un conseil pour diriger le pays
Les rebelles houthis et les partisans de l'ancien président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, ont désigné hier les membres d'un conseil créé pour gouverner le pays alors que l'ONU s'apprête à annoncer la suspension des négociations de paix de Koweït. Les Houthis et les partisans de l'ancien président avaient annoncé le 28 juillet la création de ce conseil, une initiative qui avait été dénoncée par le pouvoir comme un nouveau coup aux difficiles pourparlers destinés à trouver une solution au conflit dans ce pays. Le médiateur de l'ONU, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, avait estimé alors que cette mesure «contrevenait» à l'engagement des rebelles dans le processus de paix et constituait «une grave violation» de la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'ONU pour la paix au Yémen. Le gouvernement yéménite avait pour sa part décrété la fin des pourparlers de paix. L'instance mise en place par le camp rebelle est composée de dix membres (cinq de chaque partie), dont Salah al-Sammad, chef du bureau politique d'Ansarullah, bras politique des Houthis, et Sadek Abou Ras, secrétaire général adjoint du parti du Congrès populaire général de Saleh, selon la liste publiée par l'agence Saba, contrôlée par les Houthis. L'émissaire de l'ONU devait annoncer hier la suspension des pourparlers de paix à Koweït en présence des délégations des rebelles et du gouvernement. Entamées le 21 avril, ces pourparlers n'ont enregistré aucun progrès. L'ONU espère toutefois une reprise de ces négociations à une date ultérieure comme l'a indiqué son émissaire dans une interview jeudi à la télévision d'Etat koweïtienne.


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