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Taux d'échec à l'université: Les langues n'y sont pour rien
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

La langue d'enseignement souvent citée comme être l'origine de l'échec des étudiants de première année n'est, pour de nombreux responsables universitaires, qu'une cause parmi d'autres.
Larbi Chahed, de l'Université d'Oran, a expliqué, hier, en marge d'un séminaire sur le développement de l'enseignement supérieur, que les étudiants qui ont redoublé leur première année ne sont principalement pas inscrits dans des filières enseignées en langue française. Puisque, dit-il, un grand nombre d'entre eux est issu des départements de sciences humaines, sciences politiques… et dont les cours pédagogiques sont assurés en langue arabe.
Rappelant que durant l'année universitaire 2015-2016, 50% des étudiants en première année n'ont pas obtenu la moyenne de 10/20, l'universitaire révèle que plusieurs d'entre eux ont décroché leur Bac avec des mentions «passable» ; une raison qui justifie, selon lui, ce taux d'échec. Il est dû aussi au changement du mode d'enseignement. «Il y a une différence entre ce qui est demandé à l'élève au lycée et à l'étudiant à l'université : l'un est appelé à apprendre par cœur les leçons, l'autre à analyser et à faire un travail de réflexion». Pour Larbi Chahed, qui a présenté lors du séminaire une évolution de l'université algérienne, il est difficile d'imputer le taux d'échec des étudiants en première année au ministère de l'Enseignement supérieur seulement. «Il faut faire travailler les ministères ensemble, en l'occurrence celui de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur pour que la première année d'université se fasse dans de meilleures conditions pour l'apprenant», suggère-t-il. Voulant être rassurant, Larbi Chahed affirme que ce taux d'échec n'est pas propre à l'Algérie car «d'autres universités dans le monde connaissent ce malaise, à l'instar des universités françaises».
Cours de soutien...
Il appelle, cependant, à des solutions pour améliorer le niveau pédagogique des étudiants. «Lorsqu'elle était ministre de l'Enseignement supérieur en France, Valérie Pécresse a préconisé un programme de soutien destiné aux étudiants de première année pour éviter de tomber dans des taux d'échec élevés», cite-t-il pour exemple, soulignant que l'université d'Oran en a déjà fait l'expérience. «Nous avons mis en pratique cette solution de cours particuliers pour les étudiants du département de mathématiques. Des enseignants ont donné de leur temps pour assurer des cours supplémentaires à des groupes de 20 étudiants», témoigne Larbi Chahed. Résultat : leur niveau s'est amélioré. «Ça nous a permis d'identifier les étudiants qui ont des difficultés à assimiler leurs cours et nous leur avons donné la chance de remonter leurs notes».
L'autre solution est, ajoute ce responsable à l'université d'Oran, de travailler avec des experts étrangers qui ont manifestement réussi à redresser le niveau pédagogique dans les établissements universitaires. L'objectif, d'ailleurs, a été fixé lors du séminaire d'hier, organisé en collaboration avec l'Union européenne. Un programme sera élaboré à l'issue de deux jours de séminaire (hier et aujourd'hui Ndlr) pour accompagner le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans la définition d'une stratégie pour le développement des établissements. Il lui permettra de répondre aux questions de gouvernance et de financement de l'éducation et de la recherche. Le programme guidera les chefs d'établissements de l'enseignement supérieur afin de les engager dans la réforme et la définition de la stratégie nationale pour le développement de l'enseignement supérieur et de la recherche et de renforcer leurs compétences managériales et pédagogiques.
Les doctorants doivent soutenir avant fin 2017
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fixé une date butoir pour la soutenance des professeurs doctorants. Selon une source ministérielle, Tahar Hadjar a prolongé les dates limites de soutenance jusqu'à décembre 2017. Les doctorants concernés sont ceux qui ont bouclé leur 6e année de doctorat. Les «retardataires» doivent, précise notre source, soutenir avant 2017 sinon ils se verront retirer leur titre de doctorat. «Les concernés ont eu trois fois l'occasion de soutenir et là le ministre leur accorde une quatrième et dernière chance», confirme-t-on au département de Hadjar. Les inscrits à l'école doctorale devaient, en effet, remettre leurs travaux au bout de quatre à six années de recherche maximum. Répondant à l'appel des professeurs pour la prolongation du délai de soutenance du doctorat d'Etat, M. Hadjar a accordé une année de plus au lieu des deux années réclamées.


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