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Quand l'andalou se mêle au Rock: Salim Halali, la voix qui vibre
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Il avait une belle voix. Il avait de la classe. Il était beau. Il était chanteur. Il était juif. Il était Algérien mais surtout artiste. Lui, c'est Salim Halali qui est parti, il y a exactement 12 ans.

Salim Halali (H'lali) faisait vibrer sa voix, son corps et le public qu'il enflammait dans chacun de ses spectacles. Bien qu'il soit parti pour toujours pour le Maroc, puis vers la France sans jamais revenir vers son pays, l'Algérie, Salim H'lali restera attaché de cœur à son Algérie. D'ailleurs, lors de son dernier concert, alors qu'il était accompagné de Maurice El Medioni et du virtuose violoniste Mohamed Mokhtari, il avait lancé Ah El Mokhtari wech âmel Fia (si vous savez ce que m'a fait Mokhtari). Durant cette soirée d'adieu, bien que fatigué par l'âge il avait prouvé ce qu'il était, c'est-à-dire un chanteur avec une voix sublime et des capacités vocales exceptionnelles. Ce grand artiste nous avait rappelé qu'au début des années 1940, Alger et les villes d'Algérie telles qu'Oran, Annaba et Constantine, vivaient aux rythmes des musiques venues de loin et qui se mêlaient aux mélodies andalouses. Une nuée de groupes et de chanteurs tels que Maurice El Medioni, Lili Labassi, Lili Boniche, Badreddine Bouroubi, Abderrahmane Aziz, Line Monty et Salim Halali dominaient la scène, alors que les cafés passaient régulièrement les disques vinyles de Charles Trenet et de Tino Rossi. A cette époque, toutes les salles recevaient quotidiennement de grands chanteurs de tous les styles et il n'y avait pas de différences entre les chanteurs juifs et arabes qui se côtoyaient le plus normalement du monde. Né à Annaba, Salim Halali, qui est originaire de Souk Ahras, devait partir avec ses parents au Maroc mais continuait à animer des soirées en Algérie. Parti en 1937 à Paris, il rencontre Mohamed El Kamel qui l'aidera, en lui donnant les paroles de ses premières chansons qui resteront dans l'histoire, notamment Andaloussia, Rit Ezzine et Bine El Barah Ouel Youm.
Le retrait
Par la suite, Mohamed Iguerbouchène lui composera une cinquantaine de chansons. A Paris, il enregistrera des dizaines de disques à succès et ne s'arrêtera plus mais reviendra régulièrement en Algérie. Il sera appelé à animer les plus belles soirées en Algérie, au Maroc et en France où il aura une résidence à Nice. Né le 30 juillet 1920 à Annaba, Salim H'lali, qui n'a pas eu de formation de musique andalouse, doit en partie sa réussite à ses vibrations qu'on retrouve chez les chanteurs de flamenco. Bien qu'il ait eu des périodes de retrait pour se ressourcer dans sa villa au Maroc, où il organisait des soirées des Mille et Une nuits, Salim H'lali s'est retiré pendant une longue période du monde du show-business mais n'a jamais été oublié. Après des tournées dans plusieurs pays, il décide de se retirer en 1993. Tout comme Lili Boniche, Salim H'lali est entré dans la cour des grands à la fin des années 1930 pour ne plus en sortir. Il faut noter que ce grand artiste est une source pour de nombreux chanteurs dont beaucoup l'ont imité, notamment lors du début de leurs carrières. Grâce à Youtube, on peut redécouvrir les grands succès de ces chanteurs qui animaient la vie musicale dans les années 1940-1950. On peut, également, découvrir des voix exceptionnelles comme celle du petit Yaâcov El Kobi, surnommé le futur Salim Halali.


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