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Crise diplomatique du Golfe: Riyad insiste sur la fermeture d'Al Jazeera
Publié dans Le Temps d'Algérie le 27 - 07 - 2017

La crise diplomatique opposant le Qatar à l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn, ne semble pas près de connaître son épilogue, puisque les belligérants maintiennent leurs conditions.

Les quatre pays arabes avaient récemment allégé leurs exigences envers Doha. L'Arabie saoudite continue d'exiger que le Qatar mette fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera, qui «incite au terrorisme». «Je souligne que les quatre pays ne sont pas en guerre contre le Qatar, ils luttent contre l'extrémisme.
On demande au Qatar, comme à d'autres Etats du monde, conformément au droit international, de cesser de soutenir et de financer le terrorisme, de les héberger [les terroristes], de fermer la chaîne de télévision Al Jazeera, qui incite au terrorisme, en invitant et en promouvant les terroristes bien qu'ils soient sur liste noire», a-t-il noté.
Précédemment, une liste de 13 conditions a été élaborée par l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn, pour rétablir les relations diplomatiques, envoyée au Qatar par l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte, était exigé que Doha ferme la chaîne Al Jazeera.
Néanmoins, l'ambassadeur saoudien à l'Onu, Abdallah al-Mouallimi, a confié que cette condition «n'était plus formulée de manière aussi catégorique». «Mais l'incitation à la haine et à la violence doit inconditionnellement cesser. S'il n'est possible d'y parvenir qu'en fermant Al Jazeera, alors qu'il en soit ainsi», a-t-il noté. Début juin, l'Arabie saoudite, l'Egypte, Bahreïn et les Emirats arabes unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de financer les activités extrémistes à travers le monde. Par la suite, les pays du Golfe ont adressé à Doha une liste de conditions destinée à lui faire modifier sa politique étrangère. Ils demandent notamment au Qatar de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, de fermer la base militaire turque se trouvant sur son territoire et de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera.
Doha a pour sa part qualifié ces exigences d'irréalistes et a appelé à les réviser. L'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn ont élaboré une autre liste d'exigences au Qatar, tandis que la crise diplomatique opposant ces pays à Doha n'a pas été résolue. Le Koweït a tenté une réconciliation qui a été mise en échec. Le président turc Erdogan a mené une tournée dans les pays du Golfe pour tenter d'obtenir le dialogue engageant le Qatar et ses adversaires, mais l'initiative n'a pas réussi. Tandis qu'une réconciliation était attendue, avec l'allégement des exigences exprimées par les quatre pays adversaires à Doha, et les propos tenus par le prince qatari qui dit être prêt au dialogue, les hostilités ont gagné du terrain avec l'élaboration d'autres exigences par l'Arabie saoudite. Mardi, l'ambassadeur du Qatar à Moscou, Fahad ben Mohammed al-Attiyah, n'a pas exclu la possibilité d'une guerre avec les pays arabes qui ont imposé un blocus économique contre Doha. En répondant à la question sur une guerre opposant le Qatar et les pays arabes responsables du blocus économique contre Doha, l'ambassadeur qatari à Moscou a admis la possibilité d'un conflit militaire à l'avenir. «J'en doute, mais de manière générale tout est possible», a-t-il noté à la radio russe Echo de Moscou. Toutefois, il s'est prononcé pour le règlement pacifique de la crise qatarienne. «Ces pays ont pris des mesures contre nous qui sont tout à fait irraisonnables. Cela menace la paix mondiale et peut provoquer le chaos, si les puissances mondiales, garantes de la paix, n'interviennent pas pour résoudre ce problème», a-t-il noté. L'Arabie saoudite qui dirige une coalition arabe menant la guerre au peuple du Yémen, a acheté pour 460 milliards d'armes à Washington.
La coopération avec Téhéran n'a rien à voir avec la crise
Les réformes politiques réalisées durant ces vingt dernières années n'ont pas plu à certains pays de la région, a noté l'ambassadeur du Qatar à Washington.
«Les pays qui ont rompu leurs relations avec le Qatar n'ont présenté aucune justification valable», a noté hier l'ambassadeur du Qatar à Washington, Mechal ben Hamad Al Thani, à la tribune du Council on Foreign Relations, a rapporté Fars News.
«Le Qatar entretient une bonne coopération avec la Turquie.
La Turquie est membre de l'OTAN et le Qatar entretient lui aussi de bonnes relations avec cette organisation.
Ce qui est incompréhensible, c'est le mécontentement de certains pays vis-à-vis des bonnes relations entre la Turquie et le Qatar», a ajouté Mechal ben Hamad Al Thani, cité par l'agence de presse turque Anadolu. En précisant qu'actuellement aucune menace militaire ne pesait sur son pays, Al Thani a indiqué que la présence militaire turque au Qatar n'avait rien à voir avec la crise actuelle qui a infligé de graves dommages au Conseil de coopération du golfe Persique.
En ce qui concerne les relations avec l'Iran et les accords gaziers conclus entre les deux pays, l'autorité qatarie a noté que les Emirats arabes unis ont une meilleure coopération que le Qatar avec l'Iran.
Il a rejeté le fait que les relations entre Téhéran et Doha étaient le fruit de la crise diplomatique.
«Les Emirats arabes unis coopèrent avec l'Iran et chaque semaine dix-huit vols sont enregistrés », a-t-il fait savoir.


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