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Les Africains doivent créer leur propre style
Entretien avec Diabaté Idrissa, réalisateur
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 07 - 2009

Rencontré lors de l'inauguration du cycle cinéma du festival panafricain, qui a eu lieu le 7 du mois courant à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El Feth), Diabaté Idrissa, réalisateur de Côte d'Ivoire, a accepté de répondre à nos questions.
Le Temps d'Algérie : Vous avez un film à présenter dans le festival ?
Diabaté Idrissa : Je vais présenter un film documentaire qui porte le titre La femme porte l'Afrique. J'ai relaté l'histoire de 2 femmes de chaque pays, qui sont la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Mali. Vous savez que la femme subsaharienne qui n'a pas été à l'école tombe dans la situation de polygamie.
Une fois qu'elle se retrouve avec des enfants, elle sera obligée d'aller travailler pour faire vivre sa progéniture. Ce sont ces femmes-là qui ont donné à l'Afrique des cadres dans différentes disciplines. Ce film a été présenté au Fespaco et a eu le prix l'UEMDA (Union monétaire ouest-africaine).
A part le métier de réalisateur, qu'est-ce que vous faites ?
J'enseigne le cinéma à l'école nationale des beaux-arts d'Abidjan. Actuellement, il y a beaucoup d'activités culturelles en Côte d'Ivoire, on produit beaucoup de films, notamment des séries et des feuilletons qui passent à la télévision. Nous réalisons également beaucoup de films documentaires qui alimentent TV5.
Comment se fait le montage financier dans votre pays ?
Nous avons créé un fonds d'aide à la production du cinéma ivoirien. Le fonds est alimenté par des chaînes satellitaires. Cet argent est mis à la disposition des cinéastes qui décident de redistribuer cette somme aux projets méritants, après lecture des scénarios bien sûr. Par la suite, le porteur du projet cherche le sponsoring, moi, mon film La femme porte l'Afrique a été totalement financé par le fonds ivoirien.
Combien vous a coûté la production de votre film ?
Mon cas est différent. Je suis un rebelle. Si je passe mon temps à chercher le financement, je ne ferai pas de films. Je produits moi-même mon film. Je suis le réalisateur, le cameraman. je fais moi-même le montage. Dans tout cela, je ne compte pas mon salaire.
Combien vous estimez le coût de ce film ?
environ 27 000 euros.
Que pensez-vous du cinéma algérien ?
je dirai qu'en Algérie il y a de très bons techniciens, les sujets ne manquent pas, mais ce que je reproche aux cinéastes algérien c'est de ne pas créer leur propre style. Il ne faut pas insulter les Européens et les Américains. Il faut qu'on trouve notre propre méthode, selon notre vision du monde et nos moyens. Je peux dire que l'Algérie peut alimenter toute l'Afrique.
Par exemple quelqu'un qui habite à El Goléa construit sa maison en fonction des conditions climatiques un et des matériaux disponibles, il ne peux pas la construire comme celle des pays proches. Le cinéma, c'est la même chose. Il faut aussi que les cinéastes africains soient solidaires.


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