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La dérision comme panacée
Le pire des mots de Mohamed Bourahla
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 09 - 2009

L'humour en bandoulière et la dérision comme viatique, Mohamed Bourahla arpente les sentiers battus mais avec originalité et ingéniosité dans ses ouvrages édités par la maison de la culture de Médéa. Il dresse dans son livre Le pire des mots un tableau complet de la société en proie aux divers maux sociaux, politiques et économiques.
Son récit mâtiné de railleries, de quolibets et de boutades plaisantes renvoie à un mal-être comme disait si bien Baudelaire un spleen qui a atteint toute la société.
Cette société en pleine mutation qui se débat dans des problèmes de logement, de manque de liberté et de patriotisme, de pénurie d'eau, de haine de l'autre, de despotisme, d'arrivisme, de laxisme, de concupiscence et de népotisme. Sans référents identitaires, culturels et sans valeurs morales, cette société vouée à l'anarchie ne sombre-t-elle pas dans la déliquescence ? Les valeurs comme l'amour, l'esthétique ont fait le mur depuis longtemps.
Et la beauté et la pertinence ont pris la clé des champs. C'est la saga d'un appariteur qui après maintes observations raconte son vécu, ses ressentis, ses déboires, ses désenchantements et ses espoirs. Sa petite vie étriquée est mise à jour pour dire la démesure et l'ampleur de cette situation précaire.
Témoin de cette descente aux enfers, il voit sa société se muer en un pandémonium. L'auteur armé d'ironie et lesté à une grande pondération et à la sagesse, pointe un doigt accusateur vers les dirigeants et la société civile. Il dissèque sans ambages et fait un pamphlet. Son ouvrage est une satire sociale où les diatribes sont plus cocasses qu'acerbes.
Sans ressentiment, l'auteur dévoile tour à tour chaque aspect de la vie quotidienne à travers l'œil tantôt hagard et éberlué tantôt averti et alerte d'un simple appariteur.
Dans cette narration le roi Ubu s'y retrouve à merveille. Ce livre permet de remettre les pendules à l'heure au regard de notre immense égarement.
Ce thriller est fondu dans la bêtise et l'absurdité humaines. Mohamed Bourahla nous livre un récit prenant, emballant qui donne des grincements de dents, des fous rires mais aussi des bleus à l'âme. A lire avec délectation et sans modération.


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