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Conditions de vie difficiles pour la population
Village Amirouche
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 01 - 2010

Les habitants du village Amirouche (ex-Riquet), situé à 70 km de Béjaïa, mènent une vie difficile au quotidien, car les éléments de base d'une vie décente y font presque défaut.
Cette localité est administrativement coupée en deux parties. Une partie du village est rattachée à la commune d'Akbou, alors que l'autre partie est affiliée à la commune de Tazmalt. Aucune partie n'est mieux lotie que l'autre, car les problèmes sont partagés par tous. Selon des habitants, ceux rattachés à la municipalité de Tazmalt, il y a beaucoup de problèmes, qui tardent à voir le bout du tunnel.
Un éventail allant de l'absence du réseau d'assainissement, de celui d'AEP, en passant par l'inexistence des infrastructures sportives, de centre culturel, pour clore la liste des jérémiades par les inondations de l'oued Allaghane et l'absence du gaz de ville pour tout résumer. L'absence du réseau d'assainissement et de l'AEP constitue un problème majeur dans cette partie de l'ex-Riquet.
Le spectre des MTH plane chaque jour
Les habitants se débarrassent des eaux usées au moyen des rigoles ou des buses qui finissent dans des fosses septiques. Celles-ci constituent, évidemment, le nid de toutes les maladies transmissibles par, entre autres, les moustiques et autres bestioles, quand ces fosses ne communiquent pas avec les puits, via des canaux naturels souterrains.
Faut-il noter que dans cette localité, il n'existe pas de réseau d'AEP, ce qui pousse des villageois à consommer l'eau de leurs puits, sans qu'ils soient traités à la brisque poreuse et aseptisés. Pour les habitations qui sont raccordées au réseau d'AEP, rien ne va plus aussi. Des villageois attestent que les conduites d'eau sont rouillées, et l'eau qui arrive dans leurs robinets prendrait une couleur ocre, signe de la rouille et de la vétusté des canalisations. Autre problème dont souffrent les habitants de l'ex-Riquet :
les inondations causées par les défluviations de l'oued Allaghane. A chaque pluie torrentielle, c'est l'inondation. D'après des témoins, les eaux pénètrent dans les habitations, en terrorisant les villageois surtout si les inondations se produisent durant la nuit. Les terres agricoles et les oliveraies n'échappent pas à leur tour aux inondations, étant donné que les sorties de lit de l'oued Allaghane emporte à chaque fois plusieurs hectares, laissant conséquemment les agriculteurs dans le désarroi et l'impuissance.
Toutefois ce qui complique les choses davantage, c'est que les travaux de recalibrage et de canalisation de cet oued sont à l'arrêt, à cause, nous dit-on, de l'opposition de deux «pseudo-propriétaires» terriens.
Des élèves en danger de mort sur la RN26
Ces personnes s'opposent à ce que l'itinéraire de l'oued passe près de leurs demeures qui seraient des constructions illicites. Autre problème, qui n'est pas des moindres, c'est l'absence d'une passerelle au niveau de la RN26. Beaucoup de personnes ont trouvé la mort et tant d'autres sont handicapées à vie à cause des chauffards, qui mettent de la vitesse. Les villageois ont, maintes fois, coupé cette route pour protester contre «le terrorisme routier» et exiger l'installation d'une passerelle, en vain.
Tous les regards inquiets sont quotidiennement braqués sur les élèves qui fréquentent l'école Benhammouche Mohand Ouamar. En effet, ces apprenants risquent leur vie chaque jour, en passant par la RN26. Ils doivent faire preuve d'une vigilance accrue, pour ne pas se faire écraser par une voiture ou un camion. Faut-il qu'il y ait plusieurs morts pour que les collectivités locales daignent installer une passerelle.


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