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«Il n'y a pas de place pour une seconde licence de téléphonie fixe»
Moussa Benhamadi, PDG d'Algérie Télécom au Temps d'Algérie :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 05 - 2010

Moussa Benhamadi, PDG d'Algérie Télécom, a ouvert hier à Bordj Bou Arréridj le Djawab Business Center de la wilaya. Cette structure ouverte pour les grands comptes est un pas dans l'amélioration des services de l'entreprise et sa volonté de modernisation.
Nous avons profité de la présence de son premier responsable pour évoquer avec lui les perspectives de l'opérateur de téléphonie et l'état
du secteur dans le pays.
Que représente pour vous l'ouverture de cette agence ?
C'est une action qui a été programmée depuis longtemps. Actuellement, ils vont dans les agences Actel pour régler leurs factures et autres problèmes qu'ils rencontrent avec le grand public. Ces agences intègrent le service public.
C'est une première nationale. Tous les services d'Algérie Télécom sont représentés au niveau d'une seule agence. Nous avons un programme dans ce sens pour toutes les wilayas. Il y aura plusieurs Actel professionnelles à Alger mais aussi à Oran, Constantine et Sétif
Un espace internet est ouvert également, pourquoi ?
L'espace internet créé rejoint Sétif Bouira et d'autres petites localités. L'internet est un moyen d'accès à la connaissance. A Algérie Télécom nous faisons un effort pour encourager cet accès. Nous combattons l'analphabétisme en général et dans le domaine technologique et scientifique en particulier.
C'est un espace qui est ouvert à la population de Bordj Bou Arréridj, qu'il s'agisse de jeunes ou d'étudiants qui ont besoin de l'internet. Cet effort se fait dans la logique d'Algérie Télécom qui est un groupe citoyen afin de répondre aux besoins de la population et participer à la formation de cadres et de jeunes algériens pour qu'ils puissent être compétitifs.
Le monde est ouvert. Nous donnons les moyens aux Algériens pour qu'ils soient armés de moyens scientifiques et technologiques. Bordj Bou Arréridj est bien située et évolue bien. Sur 68 000 abonnés au téléphone, nous en avons 23 000 à l'ADSL. C'est un record. La moyenne de pénétration du téléphone est de 11% au niveau national. Pour l'ADSL également le taux est assez significatif. Cela ne veut pas dire que nous avons atteint la saturation. Nous en sommes encore loin.
Nous voulons densifier l'accès à l'internet dans les différentes localités de la wilaya et pas seulement au niveau du chef-lieu, aux coûts raisonnables que vous connaissez, et qui seront revus à la baisse dans le cadre des collectivité ou des espaces communautaires. Des efforts se font dans ce sens avec l'introduction de nouvelles technologies qui assurent plus de fluidité et de débit.
Justement les citoyens se plaignent des coupures...
Effectivement, il y a des coupures, mais cela est dû au réseau qui a été réalisé pour servir la téléphonie et non l'ADSL. Il y a un travail qui a été engagé par Algérie Télécom pour évaluer réellement le réseau, le remplacer et le mettre à niveau. En plus, il y a tout un programme de modernisation des équipements disponibles qui remontent aux années 90 qui touchent les nouvelles générations de réseaux. Une première opération a été engagée. Nous sommes en train de finaliser l'installation de 400 000 accès.
Au niveau national ?
Au niveau de 5 wilayas : Alger, Sétif Constantine, Oran et Chlef. Un programme de 500 000 accès est en cours de finalisation et nous projetons à l'horizon 2013 un objectif de 6 millions d'accès avec l'utilisation de ces nouvelles générations.
Comment évaluez-vous les rapports entre Algérie Télécom et ses partenaires, à la lumière du conflit avec Epaad ?
Ce sont des choses, j'allais dire, naturelles. C'est le résultat qu'on récolte quand les choses ne sont pas bien définies et bien cadrées à la base pour que chacun assume ses responsabilités et revendique ses droits, c'est le cas d'Eepad. C'est un opérateur dans le domaine de l'ADSL qui a utilisé les ressources d'Algérie Télécom.
Ceci a abouti à un conflit. Nous avons décidé devant l'incapacité d'Eepad d'honorer ses engagements d'arrêter le service. Nous avons engagé beaucoup d'actions. Il y a eu des tentatives pour trouver des solutions à l'amiable. Mais à ce jour, celles-ci n'ont pas abouti. Nous avons eu recours à la justice pour recouvrer les droits d'Algérie Télécom
Qu'en est-il pour les autres ?
Nous n'avons pas de problèmes particuliers avec les autres. Nous avons des relations avec nos partenaires dans la téléphonie et d'autres services. Mais nous sommes vigilants quant au bien d'Algérie Télécom. Quand quelqu'un obtient une prestation, il faut qu'il paie.
Même pour les citoyens qui ont des dettes envers Algérie Télécom, nous avons engagé des démarches pour les inciter à s'acquitter de ces dernières moyennant un échéancier et même des encouragements. Pour ceux qui ne veulent pas s'inscrire dans cette logique, nous avons engagé des actions en justice. Nous sommes obligés d'utiliser tous les moyens légaux bien sûr pour recouvrer les créances d'Algérie Télécom.
Revenons à la téléphonie. On parle beaucoup du conflit entre le gouvernement algérien et Djezzy. Est-ce que Mobilis, qui est une filiale d'Algérie Télécom, va profiter de cette situation pour se replacer ?
Il ne faut pas voir une opération de placement, de développement et de récupération de marché devant une situation de conflit. Mobilis fait beaucoup d'efforts. Elle a eu quelques difficultés au démarrage. Mais actuellement elle a 10 millions d'abonnés. Elle est la première pour ce qui est des abonnés post-payés, c'est-à-dire les professionnels.
Il y a aussi une action de développement et d'amélioration du réseau. Des efforts sont faits pour la qualité de service comme pour cette agence commerciale. Nous voulons que toutes les agences de Mobilis et d'Algérie Télécom soient des agences mixtes, c'est-à-dire avec un guichet unique. Le citoyen vient dans une agence il règle tous ses problèmes.
Mobilis se développe bien. Elle est gérée par des managers jeunes qui ont pour mission de relever les défis. Pourquoi Mobilis ne deviendrait pas le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie, c'est à la portée de l'entreprise aussi bien sur le plan du management qui s'améliore de plus en plus que sur le plan de la technologie et de la relation avec la clientèle.
A propos de managers, des informations ont circulé au sujet de votre position personnelle vis-à-vis de la nomination d'un nouveau DG pour cette filiale...
En fait, le DG de Mobilis a été proposé au conseil d'administration de l'entreprise qui l'a élu. Quels que soient les petits problèmes qu'il a rencontrés et qui l'ont poussés à un certain moment à déposer sa démission auprès du ministre de la Poste et des Technologies de l'information, il reste le responsable devant le conseil d'administration qui est seul à décider de l'avenir de ce DG.
Il est en place. Il gère Mobilis. Il a engagé des programmes de développement. Il a réuni le conseil d'administration. Récemment, lors du séminaire qui a réuni les cadres du secteur, il a présenté le programme de Mobilis pour l'année 2010. Il a présenté également le bilan 2009. Il est en place. Jusqu'à preuve du contraire, il est le DG de Mobilis.
Pour la téléphonie fixe, quels sont ses perspectives après le retrait de Lakoum ?
Lakoum n'a pas beaucoup influencé la téléphonie fixe au niveau d'Algérie Télécom. A Algérie Télécom, je peux l'affirmer, nous avons fait une erreur en misant sur l'introduction du WLL qui est le fixe sans fil. Nous avons engagé beaucoup d'argent. Mais cette technologie n'a pas apporté grand-chose à Algérie Télécom. Nous avons décidé de nous recentrer sur notre métier de base. Le groupe Algérie Télécom est un groupe dynamique. Quand nous constatons qu'un projet n'atteint pas les objectifs assignés on le retire. Nous ne sommes pas figés.
Nous évoluons. Nous sommes ouverts sur les nouvelles technologies. Actuellement, nous sommes en train de mettre en place des groupes de recherche et de développement pour la maintenance des réseaux, de l'exploitation et de la relation avec les clients pour être au fait de ce qui se fait dans le monde et anticiper sur les besoins du marché.
On parle d'une seconde licence de téléphonie fixe...
Je ne pense pas que cela va se faire. Il n'y pas de place pour une deuxième licence. En plus, celui qui veut investir dans le fixe doit utiliser le filaire. Or personne ne peut rivaliser avec Algérie Télécom. Son réseau est présent à l'échelle nationale sur le plan urbain et avec la fibre optique. Nous avons 40 000 km de fibre optique.
Nous sommes en train de d'utiliser un autre réseau qui est détenu par Sonatrach et Sonelgaz pour sécuriser le nôtre et le densifier pour aller en profondeur des régions du pays. Au Sud, nous sommes arrivés jusqu'à In Guezzam. Rares sont les pays qui peuvent se targuer d'avoir cette densité sur un territoire aussi vaste.
Peut-on connaître vos objectifs futurs ?
Nos objectifs collent parfaitement avec la stratégie Algérie 2013. Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, nous avons prévu 6 millions d'accès et un taux de pénétration qui dépasserait les 25%. C'est très important. Cela veut dire que tous les foyers auront au moins une connexion ADSL. Avec tous les avantages que cela permettra.
Propos recueillis par
Hocine Naili
* Les coupures de l'ADSL sont dues au réseau de téléphonie qui est devenu obsolète
* Algérie Télécom dispose d'un réseau de fibre optique de 40 000 kiomètres
* Azouaou Mehamel est, jusqu'à preuve du contraire, le PDG de Mobilis
* Nous avons à l'horizon 2013 un objectif de 6 millions d'accès avec l'utilisation de ces nouvelles générations de technologie
* L'affaire de l'Eepad est entre les mains de la justice. Les tentatives pour trouver des solutions à l'amiable n'ont pas abouti
* L'opération WLL a été une erreur
* «Nous n'avons pas besoin de l'affaire de Djezzy pour développer Mobilis qui a les moyens de devenir le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie»


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