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Echec de l'expérience du radio-taxi
Alors que la capitale peine à se doter d'un système de transport fiable
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 05 - 2010

Trouver un taxi à Alger demeure un véritable calvaire. Les habitants de la capitale ont toutes les peines du monde à pouvoir joindre un taxi dans la journée. La situation est encore plus dramatique dans la soirée. Le service de nuit a été carrément supprimé, pénalisant ainsi les citoyens, qui pourtant n'ont recours à ce moyen qu'en cas d'extrême urgence.
La création d'entreprises de radio-taxi a été pourtant faite pour permettre aux citoyens de joindre des taxis à n'importe quel moment et pour toutes les destinations. Outre l'efficacité du service attendue, cette opération a été mise en place pour assurer un service permanent, c'est-à-dire de jour comme de nuit.
Les premières entreprises créées dans ce créneau ont connu un grand succès de par la qualité de service offerte. Une situation qui n'a malheureusement pas duré très longtemps. Le service s'est nettement dégradé. Censés être joignables à tout moment, ces taxis ne répondent même pas durant la journée. «J'avais une urgence la nuit, j'ai tenté de joindre les radios-taxis mais aucun d'entre eux ne répondait. Je n'ai pas compris pourquoi», nous dira Kader, habitant à Ben aknoun. Les citoyens ont remarqué la diminution de ces véhicules sur les routes.
«Même la journée, je n'arrive pas à les avoir. Les numéros communiqués sur internet ne sont pas opérationnels, d'autres sonnent dans le vide alors que certains sont suspendus. Le service n'est plus comme il y a quelques années alors qu'on comptait beaucoup sur eux», précise Fatiha, fonctionnaire. «On n'entend plus parler d'eux comme avant.
Ça devrait être opérationnel toute la journée mais l'indisponibilité des taxis nous a contraints à reprendre les taxis de place qui circulent mieux», a indiqué un autre habitant. La dégradation de cette situation est favorisée par plusieurs facteurs.
Insécurité
Les gérants des entreprises de radio-taxi disent qu'ils rencontrent beaucoup de contraintes. L'environnement n'a pas été favorable au progrès et au bon développement du service. «C'est très contraignant. Au début, nous avons fait travailler la brigade de nuit. L'agression de trois de nos chauffeurs nous a poussés à prendre la décision d'arrêter ce service, malgré les nombreuses sollicitations des citoyens. Nous avons sollicité la direction des transports et les services de sécurité pour nous accompagner afin de pouvoir assurer la fiabilité de ce service.
Nos demandes sont restées vaines», nous a affirmé Nadir Ouaguenouni, fondateur de la première entreprise de radio-taxi à Alger. Notre interlocuteur affirme que l'activité a bien démarré mais elle n'a pas connu un suivi sérieux et rigoureux. «Outre le système de «push and talk», nous avons décidé d'équiper les véhicules de système de suivi des itinéraires des véhicules à partir du siège central, mais cela n'a pas avancé comme nous l'avions souhaité», a-t-il ajouté.
Les mises en fourrière des véhicules pour des infractions du code de la route, l'absence de réponses et le manque de sérieux dans le traitement des problèmes posés sont, entres autres, les difficultés ayant contribué à l'échec de l'initiative. «Les réunions tenues à la direction des transports n'ont jamais abouti à quoi que ce soit. Aucune mesure concrète n'a été prise pour nous faciliter les choses» a-t-il regretté.
«Nous travaillions 24h sur 24h mais là on arrive à peine à assurer le service du jour». Il affirme qu'une moyenne de 500 appels était réceptionnée quotidiennement par ces entreprises. Il évoque la vétusté des véhicules comme un autre facteur qui va contribuer à diminuer davantage l'intensité de l'activité des radio-taxi.
Anarchie
Hocine Aït Brahem, secrétaire général du syndicat des chauffeurs de taxi, dira que cette section connaît une anarchie sans précédent. Ces entreprises ont été créées et sont aujourd'hui livrées à elles-mêmes. C'est l'anarchie qui caractérise la gestion de cette section étant donné que les clauses des cahiers des charges ne sont pas respectées», a-t-il affirmé. Faisant du téléphone le principal moyen de communication entre le client et le chauffeur, cet outil s'avère inexistant :
«Actuellement, beaucoup d'entreprises ne répondent pas au numéro de téléphone affiché. Les chauffeurs doivent être équipés en radio mais cela n'a pas été respecté en raison du manque d'équipements adéquats qui doivent être installés dans la voiture. Ils utilisent des portables, sachant que c'est strictement interdit. Ceci en plus du fait qu'ils font du jumelage et n'assurent pas le service de nuit. Le service s'arrête à 18h. Tout cela fait qu'il y a entrave à la réglementation qui régit cette section» a-t-il affirmé. Ces entreprises sont devenues, selon M. Aït Brahem, de véritables exploitants.
«Nous avons découvert que beaucoup de chauffeurs n'ont pas obtenu d'attestations de conduite et n'ont pas d'autorisation d'exploitation». En affirmant que cinq entreprises de radio taxi ont été créées pour desservir la population de la capitale, le président du syndicat appelle à sévir contre tout dépassement. «C'est une section qu'il faut absolument organiser en faisant respecter les clauses du cahier des charges, ou alors, il faut pénaliser», a-t-il ajouté.


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