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«Nous exigeons l'application de l'article 52 de la convention collective»
Les syndicalistes du rail sont à leur deuxième jour de débrayage
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 05 - 2010

Le bras de fer qui s'est installé entre les cheminots et leur direction générale ne connaît toujours pas son épilogue. Le fond du problème est plus complexe qu'on le croit puisqu'il s'agit de la non-application des clauses de la convention collective signée par les représentants des cheminots et la direction générale en 1997.
Une grève illimitée a donc été initiée depuis dimanche, à l'issue d'un long débat entre les membres de la cellule de crise mise en place par les représentants syndicaux affiliés à l'UGTA, qui se sont d'ailleurs démarqués pour exiger l'application d'un acquis qui date de 1997. Ladite cellule est mise en place pour mener les pourparlers avec la fédération des cheminots.
La raison de cet ultime débrayage est due principalement à la non-incorporation des cheminots dans le cadre des principes de la dernière tripartite qui a eu lieu en décembre 2009. Il faut souligner au passage que les cheminots, à travers la grille des salaires, voient leurs salaires de base stagner à 12 000 DA.
Abdelhak, porte-parole de la cellule de crise, nous a fait savoir que «le salaire de la première catégorie ou du grade de cheminot classé à la A1 est de 12 480 DA. Pis, nous n'avons bénéficié pas des 10 ou 20% décidés dans le cadre des conventions de branches et cela au moment où toutes les autres entreprises, même les plus déficitaires, ont eu droit à cette augmentation».
Visiblement, la direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) enfreint la loi sous toutes ses formes. Cela bien que le président de la République ait pris la décision de revaloriser les salaires, en l'inscrivant même dans le journal officiel. Mais la réalité est tout autre. M. Abdelhak explique : «Le salaire de base chez les cheminots mentionné dans la grille des salaires ne correspond ni à la décision du Président ni à la loi. Il y a non-conformité pour ne pas dire autre chose, puisque le SNMG est de 15 000 DA. Vous ne pensez pas que notre société fraude ?»
L'autre question que se posent les cheminots est de savoir s'ils sont concernés par les lois de la république et s'ils ont droit à la revalorisation du SNMG ? «La réponse est ailleurs» a rétorqué Abdelhak. Cependant, la grève est déclarée illégale par la direction générale de la SNTF. D'ailleurs les cheminots ont été destinataires d'une note émanant du directeur des ressources humaines de l'entreprise, Dakhli Nouredine, où il déclare :
«L'entreprise enregistre avec amertume l'arrêt de travail observé ce jour, 9 mai, pour motif de grève. Devant cette situation, il paraît indispensable d'attirer votre attention sur le fait que la grève ainsi observée est illégale au regard de la loi 90-02 du 6 février 1990, modifiée et complétée par la loi 91-27 du 21 décembre 1991 pour non-respect de procédures…»
À ce sujet, les cheminots, via un syndicaliste membre fédéral de l'UGTA, ont répondu : «Toutes nos grèves sont illégales, et nous avons toujours agi de la sorte, puisque la direction générale n'a jamais daigné nous répondre pour les préavis et les procès-verbaux de conciliation». Le syndicaliste a rebondi sur l'article 87 bis de la loi du travail 90-11 que la direction de la SNTF affiche à chaque occasion devant les yeux des cheminots. «Nous ne sommes pas concernés par cet article, car nous avons une convention collective signée en 1997, notamment son article 52 qui stipule clairement que le salaire de base ne peut en aucun cas être inférieur au SNMG.» M. Abdelhak a ajouté :
«Le SNMG a été revalorisé en janvier 2010 à 15 000 DA, alors que le salaire d'un agent d'exécution (A1) est de 12 480 DA. Nous revendiquons en toute légalité et en toute légitimité une revalorisation de la grille des salaires et ce, conformément à la convention collective d'une part, et dans le cadre des négociations des conventions de branches d'autre part».
Les pouvoirs publics ont investi des sommes faramineuses dans le cadre de la modernisation du rail, environ 18 milliards de dollars sont injectés pour l'achat d'automotrices, de rails et d'électrification, mais en parallèle, les ressources humaines sont marginalisées.» Nous sommes considérés comme étant des objets, et sincèrement, investir tant d'argent dans le matériel et ignorer l'humain qui est censé le conduire relève de la mauvaise gestion, sinon de l'absence de vision. D'ailleurs nombre de nos meilleurs collègues ont rejoint les filiales étrangères telles qu'Alstom, Stadler qui offrent des salaires cinq fois plus importants».


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