Le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) a permis de placer 441 914 jeunes primo demandeurs au niveau des entreprises publiques et privées en 2009, selon un bilan présenté hier à Alger. Le ministre du Travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, qui a ouvert hier les travaux de la troisième édition du Forum international de la ressource humaine, a affiché sa satisfaction des résultats des dispositifs d'emploi créés par l'Algérie pour lutter contre le chômage. La création d'emploi dans le cadre des dispositifs de promotion de la micro entreprise fait ressortir la création de 75 572 emplois directs durant 2009. M. Louh a précisé dans le même sillage que «l'Etat réserve plus de 40% du montant de son plan d'investissement 2010/2014 à l'amélioration du développement humain». Le programme se fixe comme objectif la création, à l'horizon 2014, de 3 millions d'emplois dont 1,5 million au titre des programmes publics de soutien à l'emploi. Le ministre a d'ailleurs souligné que «350 milliards de dinars seront consacrés à la création d'emplois et l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle». Cela permettra de réduire le taux de chômage à un niveau inférieur à 10% à l'horizon 2014 sur la base d'une prévision de croissance annuelle moyenne hors hydrocarbures de 6%. En matière de valorisation des ressources humaines, M. Louh a indiqué que «les compétences nationales établies à l'étranger constituent un atout et un moyen d'accélérer l'accession de l'Algérie à l'économie fondée sur la connaissance, et que «leur participation dans la formation locale incitera au renversement des flux des compétences sans que cela se traduise nécessairement par le retour en Algérie». La contribution de cette diaspora demeure un but à atteindre pour former un réservoir d'expériences nationales solide. L'Algérie avait proposé, lors de la dernière conférence arabe du travail, la création d'un observatoire des compétences nationales établies à l'étranger. Il a cité l'exemple de la médecine infantile. «Nous avons pris contact avec des médecins algériens établis à l'étranger pour venir former nos médecins locaux dans cette spécialité», a-t-il dit.