Université : plus de 4.000 postes budgétaires pour atteindre l'indicateur international d'encadrement pédagogique    Bendouda inspecte l'état d'avancement des travaux de réhabilitation de la Bibliothèque nationale et du projet de numérisation des manuscrits    Prévention contre la toxicomanie: Hidaoui donne le coup d'envoi de la 2ème édition du camp de formation des jeunes médiateurs    Judo / Mondiaux 2025 des juniors : l'Algérie avec six représentants à Lima    APN: Boughali reçoit une délégation de notables de la wilaya de Djanet    Génocide à Ghaza: 2e jour de l'offensive sioniste terrestre, large condamnation à l'étranger    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 65.062 martyrs    Le ministre de la Santé s'enquiert à Oum El-Bouaghi de l'état de santé des victimes de morsures de chien    Journée internationale de la paix: l'UIPA réaffirme l'impératif de consacrer la culture de la paix et du dialogue dans la résolution des conflits    Banques : hausse de 5,3 % des crédits à l'économie à fin 2024    Exposition universelle d'Osaka: l'Algérie organise une conférence scientifique sur la stratégie nationale pour le développement des énergies renouvelables et l'hydrogène    Athlétisme/Mondiaux-2025: l'Algérien Yasser Triki qualifié pour la finale    Basket/Coupe du monde: victoire de la sélection algérienne face au Venezuela    Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie    Agression sioniste: 20 agences humanitaires internationales appellent l'ONU à intervenir pour mettre fin au génocide à Ghaza    Festival international du film d'Imedghassen: le film algérien "Nya" remporte le prix du meilleur court-métrage de fiction    Séisme de 3 degrés dans la wilaya de Médéa    Evaluer objectivement l'impact de la Foire commerciale intra-africaine (IATF-2025) sur l'économie algérienne    «Israël» ne respecte ni les accords ni les pactes et les Traités    Le Luxembourg a l'intention de reconnaître l'Etat de Palestine    Israël utilise des armes non conventionnelles pour rendre la ville de Ghaza inhabitable    La police arrête deux femmes aux moeurs légères    L'Algérie participe au 34e Salon international de l'Agro-alimentaire et des boissons    Contribuer à la réalisation des objectifs de la neutralité carbone    Lancement du 2e module de la formation licence CAF A, la semaine prochaine    La sélection algérienne en stage en Ouzbékistan    250 mètres de câbles électriques volés dans la localité de Zouaouria    Coup de filet à Mostaganem Arrestation de 8 individus dont une femme, saisie de cocaïne et d'armes blanches    El Bayadh Décès du Moudjahid Kherrouji Mohamed    CAN de hand U19 féminin : Un niveau technique «très acceptable»    Une « métrothèque » inaugurée à Varsovie    Malika Bendouda prend ses fonctions    Mémoire vivante du cinéma algérien    Les massacres d'Ouled Yaïch à Blida, un autre témoignage de l'horreur du colonialisme    Nouveaux ministres et innovations    Ouverture de la session parlementaire ordinaire 2025-2026    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'AGEA demande des allègements fiscaux et parafiscaux
Pour améliorer le secteur du BTPH
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 07 - 2010

L'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a rendu public hier le contenu des recommandations faites à l'issue des assises du BTPH, tenues le 17 et 18 juin dernier à Oran, dans lesquelles elle demande un allègement des charges fiscales et parafiscales et un «code des marchés publics» à caractère législatif.
L'AGEA demande la participation des associations professionnelles avec les commissions interministérielles dans le cadre de l'étude des textes réglementaires relatifs à la profession avant leur adoption.
En matière de charge fiscales et parafiscales, l'AGEA propose que la taxe sur l'activité professionnelle soit revue à la baisse pour passer de 2% à 1% et qu'elle soit retenue à la source lors des règlements des situations de travaux réalisés. Pour l'IRG et l'IBS, l'Agea considère que ces deux impôts fragilisent l'entreprise, car selon cette association, le barème mis en application actuellement est assez élevé.
S'agissant des charges parafiscales, l'AGEA demande que la part du patron dans les charges de sécurité sociale (CNAS), de 26%, fasse l'objet d'un abattement de 8% pour se situer à 18%. Pour la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs du Bâtiment, Travaux publics et Hydrauliques (Cacobatph),
cette organisation patronale demande un allègement de cette charge sociale, soit 10% au lieu de 12,21% et le repositionnement de la Cacobatph dans la nouvelle ère économique pour la débureaucratiser. Quant aux cotisations de la Casnos, elles ont enregistré une augmentation par rapport aux années écoulées et doivent aussi revoir à la baisse le barème actuellement appliqué.
Appel au Trésor pour le paiement durant toute l'année
Ce patronat a aussi relevé que le non-paiement des situations de travaux réalisés de la part du Trésor Public, du 31 décembre au 20 mars de chaque année, «entraîne des effets néfastes tant sur le plan financier, sur l'avancement des travaux, que sur les délais de réalisation».
C'est pourquoi l'AGEA suggère la levée de cette mesure, d'autant plus qu'avec la fin de l'année, les entreprises sont dans l'obligation de déposer leurs bilans.
Pour ce qui est des délais de paiement des factures, «l'AGEA demande la réadaptation des conditions de délai de paiement des factures conformément aux conditions nouvelles de l'avancée technologique quelle que soit la localisation du projet».
Les autres préoccupations des entrepreneurs du BTPH sont liées à l'octroi de crédits sur la base de l'hypothèque d'un bien alors que pour le secteur, les entreprises détentrices de marchés publics à titre unique, en plus de l'assurance sur le projet, devraient suffire pour débloquer les crédits adéquats, selon ladite association. Dans le même prolongement, les opérateurs du BTPH demandent que l'étude des dossiers se limite à une semaine.
Un «code des marchés publics» adopté par le Parlement
Concernant les marchés publics, il a été réclamé un texte législatif au lieu du réglementaire, soit un «code des marchés publics» adopté par le Parlement pour aboutir à un contrat «synallagmatique» (bilatéral) et mettre fin ainsi à une situation où «le cocontractant entrepreneur est tributaire de l'attitude du service contractant qui agit comme tutelle en sa qualité de maître d'ouvrage au lieu de se sentir également engagé dans des contraintes contractuelles au même titre que l'entrepreneur».
Pour l'élaboration de ce code, l'AGEA réclame d'être associée.Dans le même volet, en matière de sous-traitance, l'AGEA relève que le sous-traitant est concerné par les règles contractuelles au même titre que le cocontractant (entreprise), et «le paiement des prestations exécutées par le sous-traitant, son exécution directe par le service contractant devrait être réservée exclusivement aux entreprises étrangères (article 93/3)».
Un taux fixe de 5% pour la caution de bonne exécution et la retenue de garantie
Pour la caution de bonne exécution des stipulations du marché public, son taux actuel doit être arrêté à 5%, au lieu d'un taux ouvert à des limites variables, ajoute la même source qui estime utile que «cette caution soit aussi permise aux entrepreneurs cocontractants dotés de moyens financiers conséquents, d'y opter volontairement».
Pour la retenue de garantie, le taux ouvert compris entre 5% et 10%, pénalise lourdement certains cocontractants dont les moyens financiers sont limités, estime l'AGEA, qui suggère un taux fixe de 5% ainsi que pour la caution de bonne exécution du projet.
Concernant le dépassement du montant du contrat, le patronat préconise l'avenant comme solution, qui est en fait une reconduction concertée des conditions du marché public.
Que soit donc arrêté de manière ferme et générale le respect des limites de 20% de dépassements dans l'intérêt de la réalisation du service public d'une part, et évidemment le maintien du rythme d'action de l'entrepreneur dans la réalisation effective des stipulations du marché public relevant de la commission du service contractant en indiquant que «ce point doit être adjoint à la règle déjà développée sur la sous-traitance et son efficacité».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.