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Fibromes : des traitements plus légers
Santé
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 07 - 2010

Après 35 ans, une femme sur trois développe des fibromes dans l'utérus. Aujourd'hui, différents traitements permettent de diminuer les saignements qui accompagnent ces grosseurs sans forcément retirer l'utérus.
Une gêne discrète
Le fibrome, ou myome, est une sorte de boule dure et blanche, de diamètre variable qui se forme à partir du muscle utérin. Il s'agit d'une tumeur fréquente et bénigne qui n'a rien à voir avec un cancer. Dans la grande majorité des cas, il n'entraîne aucun symptôme. Discret, le fibrome est souvent découvert par hasard, à l'occasion d'une échographie pelvienne effectuée pour une autre raison.
Tant qu'il ne fait pas parler de lui, aucun traitement n'est préconisé. Il lui arrive même de disparaître spontanément. Lorsqu'il devient gênant, un traitement à base d'hormones peut être prescrit, mais les symptômes réapparaissent souvent quand on l'arrête.
Des troubles variés
En fonction de leur localisation, de leur taille et de leur nombre, les fibromes provoquent des troubles variés. Certains sont situés à l'intérieur de la cavité utérine : ils sont à l'origine de douleurs pendant les règles et de saignements importants, parfois accompagnés d'anémie et de fatigue. Les plus volumineux, qui se développent dans le muscle utérin ou à l'extérieur de celui-ci, peuvent entraîner des sensations de pesanteur et des douleurs dans le bas-ventre.
Ils provoquent également des signes de compression des organes voisins : fréquentes envies d'uriner, petite incontinence ou au contraire rétention d'urine, constipation et ballonnements. Devant ce type de symptômes, il ne faut pas hésiter à consulter.
Quels traitements
Jusqu'au début des années 90, on les retirait, ce qu'on appelle une myomectomie ou laparotomie. C'est la méthode traditionnelle. Le chirurgien ouvre l'abdomen, sous anesthésie générale, puis le muscle utérin pour retirer le ou les fibromes. Dans ce cas, l'hospitalisation dure environ une semaine.
La coeliochirurgie. Elle permet d'intervenir sur l'utérus sans ouvrir le ventre, grâce à l'introduction d'un endoscope (tube muni d'un système optique) à travers le nombril et d'instruments chirurgicaux par de petites incisions sur la paroi abdominale.
Egalement pratiquée sous anesthésie générale, cette technique tend à remplacer la laparotomie, lorsque c'est possible. L'hospitalisation ne dure pas plus de trois ou quatre jours, et la récupération est plus rapide.
L'hystéroscopie. C'est désormais la meilleure voie, d'abord pour retirer des myomes sous muqueux de taille inférieure à 4 cm, ou pour pratiquer une hystérectomie.
Le chirurgien n'a besoin d'inciser ni le ventre, ni l'utérus.
L'intervention s'effectue sous anesthésie générale ou locorégionale. L'hospitalisation dure de vingt-quatre à quarante-huit heures.
L'embolisation. Peu développée encore, elle est réservée à un cas particulier (le fibrome unique et pédiculé).
Elle est difficile à pratiquer et non dénuée d'inconvénients. Par l'intermédiaire d'un cathéter, le chirurgien introduit dans l'artère qui irrigue le fibrome des petites particules destinées à la boucher.
La vascularisation étant interrompue, le fibrome se nécrose et «meurt». L'embolisation nécessite une équipe spécialisée.


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