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La négligence d'hier payée par le citoyen d'aujourd'hui
Lorsque les documents biométriques mettent à nu les erreurs du fichier de l'état civil
Publié dans Le Temps d'Algérie le 02 - 08 - 2010

Des personnes décédées il y a plus d'un siècle ne sont pas encore inscrites sur les registres de l'état civil. Des erreurs de nom ou de sexe inscrites dans les livrets de famille font actuellement le malheur de centaines d'individus, obligés de se faire délivrer un jugement pour pouvoir retirer un extrait de naissance spécial (S).
Lequel extrait est exigé pour le passeport et la carte d'identité biométriques. «Les erreurs des registres de l'état civil ont été révélées depuis le lancement de ces deux documents administratifs», a reconnu Abdelhakim Bettache, vice-président de l'APC d'Alger-Centre.
L'exigence d'un extrait de naissance S a permis désormais de mettre le doigt sur ces fautes commises mais qui ne peuvent malheureusement être corrigées que par des jugements. Les cas signalés dans cette APC ne lui sont pas propres puisque des dizaines d'autres cas sont enregistrés à travers le pays.
Il a noté à l'occasion le problème du niveau de formation des agents de l'état civil qui ont commis des erreurs auxquelles les gens n'accordaient pas auparavant de l'importance. Il est temps, de son avis, de mettre à niveau le personnel de l'état civil afin d'éviter à l'avenir les erreurs lors de l'enregistrement des mariages et des nouveau-nés. Une fois la faute commise, il n'est plus possible de la corriger qu'après un jugement, d'où la nécessité de
bien vérifier ce qui est écrit sur le livret de famille lors de l'enregistrement. Depuis le lancement des documents biométriques, l'APC d'Alger-Centre a enregistré une dizaine de cas nécessitant un jugement sur un total de 8000 demandes de ce type de documents. Mais, a-t-il reconnu, ce chiffre ne reflète pas la réalité et le taux d'erreur atteindrait les 10% au niveau national. Le nombre d'erreurs sera divulgué dans les prochaines années lorsque le système biométrique sera généralisé.
Des gens vivants mais inexistants dans les archives
Revenant sur le cas de l'APC d'Alger-Centre, M. Bettache a indiqué que cette grande commune dispose d'archives importantes. Cependant, dans certains cas, les registres des archives sont déchirés, surtout au cours de la décennie noire. Dans d'autres wilayas, les archives ont été brûlées, saccagées durant les années du terrorisme ou au cours des événements de Kabylie. Le lancement des documents biométriques a dévoilé en fait «l'absence d'un fichier national de l'état civil».
L'APC d'Alger-Centre s'attelle à présent à informatiser le fichier de l'état civil. Lancé il y a un an environ, le projet en question a nécessité la mobilisation de 120 informaticiens, a relevé Abdelhakim Bettache. Dans un an et demi, la population pourra se faire délivrer l'extrait de naissance n°12 immédiatement. L'APC n'enregistrera plus de longues files d'attente, comme c'est le cas actuellement.
La vraie identité des personnes sera connue
Les documents biométriques permettront de divulguer la vraie identité des gens, a-t-il souligné. C'est aussi un moyen qui contribuera à la lutte antiterroriste du moment que les gens seront identifiés avec exactitude. En l'état actuel, ce n'est pas le cas, car les informations concernant les individus ne sont pas échangées entre les APC de résidence et de naissance. Les Assemblées populaires communales ne font pas le suivi des informations de la population de leurs communes.
M. Bettache expliquera que «lorsqu'une personne se marie dans son APC de résidence, cette dernière ne transmet pas cette information à l'APC de naissance». Donc, sur l'extrait de naissance original de cet individu ne figurera pas le mariage. C'est ce qui explique en fait la possibilité pour certains hommes de multiplier les mariages sans que cela ne paraisse sur le fichier de l'état civil, en raison de l'absence d'informations y afférentes, a-t-il remarqué, ajoutant que c'est le même constat pour les divorces.


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