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Vers l'interdiction du Black Berry en Algérie
Il a servi aux attentats de Bombay en Inde et échappe au contrôle de l'Etat
Publié dans Le Temps d'Algérie le 09 - 08 - 2010

L'interdiction du Black Berry en Algérie n'est pas à écarter, selon une source proche du secteur des postes et des nouvelles technologies des télécommunication.
Le ministère a engagé une enquête sur l'utilisation de cette technologie aujourd'hui proscrite dans certains pays comme l'Inde, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Notre source ajoute que l'Iphone est également un appareil suspect pouvant servir à l'espionnage.
Les deux opérateurs de téléphonie mobile, Djezzy et Mobilis, qui ont eu à commercialiser les smartphones du canadien RIM n'ont pas reçu encore l'ordre de suspendre la vente de ces appareils.
Les décisions sont attendues dans les prochains jours, étant donné la mise en place d'une commission d'expertise autour de cette technologie. Les autorités des pays qui ont procédé à son interdiction ont entrepris des négociations avec RIM pour accéder aux données illisibles des utilisateurs du Black Berry.
«Nous examinons la question du Black Berry. Si nous déterminons qu'il y a un danger pour notre économie ou notre sécurité, nous y mettrons fin», a dit le ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, à la presse.
Une déclaration qui laisse comprendre que sa suspension n'est pas écartée, étant donné que des pays puissants comme l'Inde ont conclu que l'appareil a servi aux attentats de Bombay en mai 2008, des attentats qui ont causé la mort d'une centaine de personnes.
Les auteurs de ce massacre ont eu recours aux téléphones intelligents canadiens.
La décision prise par l'Arabie Saoudite et l'Inde d'ordonner aux opérateurs de téléphonie de suspendre les services de Black Berry n'est pas aléatoire.
Certains services du téléphone multifonctions soulèveraient des problèmes de sécurité. Il s'agit notamment des services de messagerie instantanée, courrier électronique et navigation internet.
Les appareils de RIM présentent, selon les experts, un niveau de cryptage des données supérieur à la plupart des smartphones, rendant très difficile la surveillance de leurs utilisateurs.
«Le cryptage est si fort que personne ne sait les surveiller. Ils ont un niveau de sécurité si bon que certains pays ne peuvent pas contrôler», a souligné John Hering, patron de la société américaine de sécurité en télécom Lookout.
Le Black Berry est utilisé par environ 500 000 personnes aux Emirats et 700 000 en Arabie Saoudite. Environ un million d'appareils seraient en service en Inde.
L'Algérie possède plus de 2000 utilisateurs, qui sont essentiellement des opérateurs économiques, selon les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie.
«Les cadres supérieurs de l'Etat et les militaires n'utilisent pas ce système de communication», tient à souligner un responsable de Mobilis, ajoutant que les abonnés ont opté pour cette technologie afin de rester en contact avec leurs employés et leurs fournisseurs. Si l'on tient compte des facteurs sécuritaires actuels, l'Algérie ne tardera pas à interdire le Black Berry.
La liste des pays s'allonge
La liste des pays voulant contrôler le téléphone intelligent ne cesse de s'allonger de jour en jour, et ce, même pour les touristes et les visiteurs étrangers qui sont invités à ne pas utiliser cet appareil d'espionnage.
En 2007, un scandale entourant RIM a éclaté en France. Le secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) a affirmé que RIM pourrait vendre ses données à la National Security Agency (NSA), l'agence de renseignement des Etats-Unis. Le fabricant canadien l'a vivement nié.
Des ingénieurs en télécommunication que nous avons contactés sont unanimes à ce sujet. Il faudrait contrôler les nouvelles technologies, y compris l'Iphone qui pourrait être un outil d'espionnage. Ils nous rappellent que l'internet était bel et bien sorti des laboratoires de l'armée américaine.
Des voix demandent à l'Etat d'accélérer le processus de contrôle de l'internet et des autres moyens de communication, étant donné les conséquences négatives sur la société algérienne, qui sont aujourd'hui perceptibles.


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