En dépit des assurances de la police sur l'inexistence d'autres cas de disparitions d'enfants à part celui de l'enfant de 9 ans qui a été retrouvé depuis à la cité du 8 mai 45 et du petit Abderrahim qui habite la commune d'El Achir, un climat de psychose règne dans la wilaya. Les écoles sont surveillées, les élèves aussi. Les parents accompagnent leurs enfants à la rentrée et à la sortie. Cette situation a créé une pression terrible à la porte des établissements. Les rumeurs n'ont pas arrangé les choses. Parallèlement, les services de sécurité se sont mobilisés pour mettre la main sur le petit Abderrahim. Même les gendarmes se sont mis de la partie. Plusieurs groupes ont même été dépêchés pour rechercher l'enfant qui n'a pas donné signe vie depuis la veille de l'aïd. Des chiens pisteurs ont été emmenés au domicile familial pour se familiariser avec son odeur. Grâce à ces chiens, les gendarmes espèrent le retrouver où qu'il soit et dans n'importe quel état. Rappelons que l'enfant âgé de 4 ans jouait près de chez lui quand il a disparu. Les policiers pour leur part tentent d'exploiter les informations recueillies auprès de l'enfant retrouvé. Ils auraient même fait une descente dans une maison suspecte, mais sans résultat. La bande qui aurait kidnappé le petit Youcef court toujours. Ce qui n'est pas fait pour rassurer la population.
