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Les politiques exigent des solutions fiables et non des mesures coercitives
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 09 - 2010

Les partis politiques sont favorables à l'éradication du marché informel, mais en contrepartie ils pensent qu'il faut trouver des solutions fiables et non pas se précipiter dans des mesures coercitives. Pour la classe politique, la décision des pouvoirs publics d'éradiquer le marché informel est salutaire pour l'économie nationale.
C'est ainsi que Djelloul Djoudi en sa qualité de membre du bureau national du Parti des travailleurs dira que «le marché informel est inacceptable, mais en contre partie il faut voir les causes de ce phénomène».
Et les raisons du marché informel pour le militant du PT reste essentiellement liées au système d'importation où l'Etat doit prendre toutes les prérogatives pour protéger l'économie en amont. Le responsable du PT appelle à l'application des lois sur la préférence nationale dans le système d'importation.
M Djoudi ajoute que ce sont les importateurs qui aggravent la situation puisqu'ils prennent des devises pour importer n'importe quoi, surtout dans le domaine du textile. C'est ainsi que le PT suggérera qu'il faudra mettre en œuvre la loi sur la concurrence pour que l'Etat arrive à museler le système d'importation où il n'existe aucune protection pour le produit national.
Pour sa part, le secrétaire général du parti El Islah, Djamel Benabdeslam, pense que le marché informel est un phénomène qui doit être éradiqué. Mais la question demeurera dans la manière de régler ce problème dira le SG d'El Islah, puisqu'il faut arrêter l'anarchie faite de tous les vendeurs illicites, mais en même temps sans porter atteinte à tous ces gens qui gagnent leur vie en vendant à même la rue. C'est ainsi que M. Benabdeslam proposera d'intégrer tous les marchands ambulants dans le commerce formel.
Et pour lui la manière dont sont traités actuellement ces derniers dans quelques localités, comme Bachedjarrah à Alger, n'est pas une solution fiable, puisque au lieu de chasser ces gens-là, il faudra les intégrer dans l'économie nationale et obliger «les gros bonnets à se soumettre à la loi», expliquera le politique.
Pour éradiquer le marché parallèle, les importateurs seront obligés de se soumettre aux lois commerciales qui gèrent l'économie du pays, pense M. Benabdeslam.
Pour sa part, le parti FLN estime que le problème de l'économie informelle est complexe, comme le soulignera le porte-parole du parti Kassa Aïssi.
Pour le responsable du FLN, l'action engagée par l'Etat afin d'éradiquer ce phénomène n'a pas encore donné ses fruits, à l'instar du projet de 100 locaux pour chaque commune initié par le président de la République, où l'assiette foncière fait défaut dans beaucoup de localités. Et pour le FLN, la mise en place d'un véritable plan pour combattre l'informel passe par la lutte contre la contrebande et la contrefaçon.
Car si l'Etat laisse faire dans ces domaines, il arrivera un temps où l'on ne pourra pas faire face au phénomène de l'informel. Il faut le combattre en assurant une véritable mobilisation en contrôlant le marché, et ce, au niveau des douanes et des recettes fiscales, tout en essayant de faire en sorte de développer les intérêts des consommateurs, soutient notre interlocuteur à propos de la politique d'éradication de l'informel.


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