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Les vendeurs informels imposent leur loi
Bab El Oued (marché des Trois Horloges)
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 10 - 2010

Certains vendeurs ne veulent pas quitter le marché informel des Trois Horloges de Bab El Oued sous prétexte qu'ils sont anciens dans cette activité qui est devenue, selon eux, au fil du temps un acquis. «On est ici depuis x-temps», a affirmé un vendeur, âgé d'une quarantaine d'années.
L'anarchie persiste encore dans le marché des trois horloges où les marchands à la sauvette continuent d'exercer leur activité informelle. Ainsi, ces commerçants irréguliers imposent encore leur loi tout en ignorant les initiatives menées par la police, dans certains quartiers y compris la Basse Casbah et Bachdjarrah, qui visent à mettre un terme à ce fléau.
Ce quartier reste chaotique tant que les marchands ambulants exploitent toujours les lieux. Ceux-ci affichent une totale indifférence face aux opérations d'éradication de l'informel menées, récemment, par les services de la police. En fait, cette opération avait connu un début encourageant qui s'est traduit par la «libération» des trottoirs dans certains quartiers y compris ceux de la Basse Casbah et Bachdjarrah.
Certains de ces vendeurs anarchiques ne veulent pas quitter les lieux sous prétexte qu'ils sont anciens dans cette activité qui est devenue, selon-eux, au fil du temps un acquis. «On est ici depuis x-temps», a affirmé un vendeur. Et d'ajouter que ce métier est leur seul gagne-pain. Un avis que partage un autre commerçant de produits de beauté et qui réclame, dans ce cadre, la mise en service du nouveau marché.
Ce marché abandonné est devenu un refuge pour les voyous dira-t-il avec un air de désolation tout en déplorant son état dégradé. En revanche quelques commerçants légaux ne cachent pas leur espoir que l'initiative entamée par les autorités publiques contribuera à l'éradication totale de cette grande plaie qui ternit l'image de leur quartier.
Quant aux habitants du quartier en question, ils ne cessent de se plaindre des multiples désagréments causés par ces vendeurs qui squattent la voie publique. Bruits et bagarres durant toute la journée. Outre le problème de la circulation. Un problème qui non seulement créent des difficultés aux automobilistes pour circuler, mais également aux piétons. Ces derniers sont obligés de slalomer souvent entre les étals des marchandises, des tables et des chaises proposées sur le trottoir à la curiosité de potentiels clients.


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