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Les combats de béliers ne font plus l'unanimité
Ils sont organisés à longueur d'année
Publié dans Le Temps d'Algérie le 14 - 11 - 2010

Les combats de béliers sont récurrents pendant la période précédant l'aïd el Adha. Mais ils ne sont pas organisés seulement durant ce laps de temps. Ils se tiennent régulièrement. C'est même devenu une nouvelle tradition répandue de l'est au centre du pays. Et le nombre d'adeptes augmente de jour en jour.
Au cœur des quartiers populaires des grandes villes, des jeunes élèvent et entraînent des béliers de combat. Nourris spécialement, le festin de ces bêtes est étranger à celui d'un cheptel ordinaire. Si un jeune veut posséder un bélier de combat, il essayera de le chercher durant les jours qui précédent l'«Aïd El Kébir», chez les vendeurs plus exactement.
Ces derniers proviennent de différentes wilayas, entre autre de Médéa, Djelfa et Tiaret.
Les combats de béliers sont régulièrement organisés à Annaba, Jijel, Skikda, Constantine, Béjaïa, Souk Ahras, Guelma et à Alger.
C'est dans la ville bônoise que les tournois sont les mieux structurés. Il existe même un championnat, certes non officiel, mais tous les adeptes de la béliomachie se donnent rendez-vous dans des endroits précis. Les combats ont lieu généralement une fois pas semaine.
Dans la région d'Alger, les combats se tenaient sur les terrains du Caroubier. Mais c'est particulièrement à Scotto, un quartier de Climat de France que les béliers rivalisent.
Des béliers à 500 000 DA
Le bélier de combat est loin de ressembler aux ordinaires moutons du sacrifice. «Au garrot élevé, à la musculature impressionnante, au caractère grincheux et fier, le maître d'une bête de ce genre veut faire ressortir d'une manière ou d'une autre sa personnalité», essaye d'expliquer Mourad, un passionné. Les soins prodigués au bélier sont journaliers. La laine est brossée quotidiennement.
Les entraînements aussi. Le bélier marche 10 km pour supporter les rudes combats. Car, il n'y a pas d'entraînements spécifiques.
On dit qu'il n'y a pas de race typique de béliers de combat. «Un mouton de cette allure le devient en raison d'un ver situé entre ses cornes et qui le démange constamment. D'où sa nervosité et son désir d'affronter autrui», pense Hakim, propriétaire de deux béliers de combat, dont l'un est originaire de Bouhadjar, située à la frontière algéro-tunisienne.
Le prix des béliers de combat dépasse l'imaginaire. Ils sont cotés à partir de 50 000 DA. Les plus chers actuellement dépassent la bagatelle des 500 000 DA. Lors des combats, plus un bélier gagne, plus son prix augmente et le contraire est juste. C'est une sorte de bourse béliomachique.
La béliomachie, un sport ?
Le terme de béliomachie est adopté d'une manière officielle en Tunisie. Chez nos voisins de l'est, les combats de béliers sont organisés sous l'égide de la Fédération nationale de béliomachie.
La participation dans les stades, l'assistance dans les tribunes et les paris sont réglementés. Même les maires des villes assistent à ce genre de manifestation. A l'issue du tournoi, l'heureux gagnant qui possède le bélier ayant remporté toutes les rencontres empoche le pactole, une vraie petite fortune.
Les paris tendent à disparaître
En ce qui concerne les paris, beaucoup de propriétaires de béliers de combats disent ne pas participer à ces tournois basés sur ce jeu. Mais une chose est sûre, les paris existent. Comme en témoigne Kheireddine, qui possède depuis son adolescence un bélier.
Cet enfant de Belcourt confirme la tenue de paris lors des combats. Toutefois, «ils se font de plus en plus rares. Les gens ne veulent plus s'amuser à gaspiller leur argent. Ils préfèrent assister au spectacle». Et d'ajouter : « Auparavant, des personnes mettaient d'énormes sommes d'argent pour parier sur un bélier. Les uns avaient de la chance, d'autres revenaient bredouilles».
Au final, la majorité des citoyens n'approuvent pas les combats de béliers, ni ce spectacle. Ce mot n'est pas partagé par tout le monde. Si une minorité considère les combats de béliers comme un divertissement, la majorité est contre.
Des personnes suivent désormais les avis religieux émis sur ces combats avant de suivre leur instinct d'hommes, estimant qu'il est interdit de faire souffrir l'animal.


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