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La jeunesse algérienne est dotée de grandes capacités
Abdelhak Lamiri, économiste :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 01 - 2011

Le professeur et économiste Abdelhak Lamiri a animé, hier au centre des études stratégiques d'Ech Chaâb une conférence ayant pour thème «La jeunesse, entre marginalisation et emploi».
Le conférencier a débuté sa conférence par des éléments clés sur la problématique de l'économie. «Qu'est-ce qu'on connaît, quelles sont les expériences et quelles sont les conclusions ?»
Ceci pour aboutir à un débat fort intéressant. Sur sa lancée, il a expliqué, en tant qu'économiste, qu'«en termes scientifiques, les capacités de production sont intimement liées au volume des ressources humaines, en plus des techniques et du capital». Selon lui, et d'après les analyses des économistes de renommée,
«la production ne s'explique pas seulement par le volume. Gary Baker, dans son livre intitulé Le capital humain, est celui qui a le plus insisté sur la question, et qui a déduit que 60% de production sont liés aux compétences, notamment après une bonne qualification des ressources humaines». «Ici en Algérie, nous ne contrôlons pas la gestion et la qualification de la formation», a-t-il déploré.
Et d'ajouter que «la formation comprend l'aspect quantitatif et qualificatif, sans omettre de dire que l'aspect culturel y joue un rôle majeur».
Quant aux piliers de la formation, il a indiqué qu'«elle - la formation - comprend l'intelligence humaine (qu'il faudrait investir et développer régulièrement), les informations et l'innovation».
Sur un autre point, il a expliqué que «lorsqu'un pays veut se relancer économiquement, l'ordonnancement des réformes doit tracer en priorité l'intelligence humaine. Il faut aussi garantir l'exploitation des cadres, et en période de transition, la réforme doit être planifiée».
A ce propos, il a estimé que «le nouveau ministère de la Prospective et des Statistiques n'a pas été créé dans ce sens». L'économiste Abdelhak Lamiri propose dans ce cadre «une institution stratégique, une sorte de think thank, qui regrouperait toutes les têtes pensantes du pays pour tracer un plan de développement et des objectif en vue, à l'instar de ce qu'a fait la Pologne au sortir de l'ère socialiste, la Malaisie ou la Chine. Actuellement, chaque ministère charge cinq ou six personnes pour planifier.
Mais ce n'est pas par ce procédé qu'on peut espérer un changement. L'exemple ukrainien peut en témoigner». Il pense également que «les pouvoirs publics devraient entamer et inviter à des discussions toutes les forces vives de la nation, comme les syndicats, les partis, les ONG et les associations, dans l'optique de développer toutes les idées jugées excellentes».
Cependant, pour lui, «cette culture est inexistante en Algérie, chose qu'il faudrait changer, à commencer par la maternelle jusqu'au palier universitaire».
Evoquant la jeunesse algérienne, M. Lamiri estime qu'«elle est dotée de grandes capacités, mais a seulement besoin d'idées grandioses».
Mettant en relief l'exemple malaisien, en relevant : «Dans ce pays, les autorités ont inculqué au sein de leur jeunesse un rêve et des exemples de réussite, qui est celui de développer la Malaisie en l'espace de 20 ans.» Le conférencier suggère «la création de pépinières (de PME entre autres) dans chaque commune et dans chaque université».
«Si 350 petites entreprises sont créées chaque année, ce sont plus de 100 000 emplois qui sont créés en parallèle», a-t-il avancé. Par ailleurs, l'économiste Abdelhak Lamiri pense que «la liquidation financière d'une entreprise en faillite est une bonne initiative».
Présentant les arguments relatifs à cette thèse, il a indiqué que «les
140 milliards de dollars injectés dans les entreprises en faillite devaient servir à créer de nouvelles entités économiques. Si tel avait été le cas, ce sont plus de 3 millions de nouvelles entités qui auraient vu le jour. Ceux travaillant dans les entreprises dissoutes auraient rejoint les nouvelles».
Il citera dans le même sillage que «l'Etat algérien a besoin de former les ressources humaines et de moderniser la gestion à tous les niveaux». En ce qui concerne la marginalisation des compétences, «elle a pour principal explication l'absence de mécanismes de gestion au sein des entreprises», a-t-il expliqué.


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