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Le nouveau marché des dealers
Drogue sur les plages d'Alger
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 07 - 2011

Les plages sont devenues le lieu idéal pour la vente et la consommation de drogue. Les dealers choisissent leurs clients en utilisant plusieurs méthodes. Les consommateurs de drogue se déplacent spécialement vers les plages pour acheter et consommer de la drogue librement.
Les drogués ne trouvent aucun problème concernant l'achat des stupéfiants car les dealers se trouvent dans chaque coin de la plage. C'est le cas à la plage de Palm Beach qui se trouve à coté de Sidi Fredj. Les dealers préfèrent ces grandes surfaces pour écouler leur marchandise. Un des gérants de plage qui travaille à Palm Beach dira :
«Les dealers choisissent toujours les grandes plages car ils y trouvent beaucoup de clients. Il faut noter que le choix de ces lieux pour s'adonner à la consommation de stupéfiants est motivé par le fait de pouvoir fumer un joint sans attirer l'attention. De leur côté, les dealers ont la possibilité de vendre de grandes quantités de drogue et de gagner beaucoup d'argent».
La vente se fait sous des parasols en cachette. Bien que le commissariat se trouve au niveau de la plage, nous avons assisté à une scène publique de préparation d'un joint de Cannabis. Ils étaient un groupe de jeunes dont l'âge ne dépasse pas la vingtaine. Ils consommaient de la drogue devant tout le monde. Un agent de sécurité rencontré sur les lieux a affirmé :
«Ces jeunes viennent souvent à cette plage. Dès qu'ils s'installent, ils sont à la recherche des vendeurs de drogue. Ces derniers arrivent vers 13 h, quand la plage se remplit et accèdent à la plage en tant que vacanciers.» Les agents de sécurité ne peuvent pas les reconnaître ni les refouler, «avant d'ajouter : «Nous ne pouvons pas fouiller les clients.
C'est pour cette raison que les dealers arrivent à nous échapper». Les consommateurs de drogue payent beaucoup d'argent pour avoir leurs doses. Les prix varient entre 600 DA et 10 000 DA. Un consommateur de drogue s'est confié en indiquant que «la drogue se vend en morceaux.
Chaque morceau a un prix. Moi, j'achète souvent un morceau de chira à 600 DA». D'autres personnes préfèrent fumer d'autres genres de drogues telles que le kif qui coûte environ 1500 DA, la dose pour un joint. «Le prix, ça nous intéresse pas. Le plus important, c'est que nous nous amusons. Nous vivons une seule fois, alors il faut profiteré, a déclaré à l'unanimité un groupe de jeunes qui préparait des joints de cannabis.
Les filles aussi ont choisi la mer pour consommer différents types de drogues. Une des consommatrices a indiqué : «Nous venons avec nos amis. Nous payons de grandes sommes d'argent pour avoir nos piqûres de drogue.
Nous demandons aux dealers de nous ramener les comprimés d'Extasy. Aujourd'hui c'est périmé de fumer la cigarette. Nous ne pouvons pas arrêter la consommation de drogue. Nous y sommes dépendants». Il faut noter que la consommation et la vente de drogue se sont également généralisées au niveau de plusieurs plages telles que celles de Tipaza, Aïn Benian et Franco dans la commune de Raïs- Hamidou. Ces plages sont également surveillées par la police, surtout durant la période estivale.


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