Les participants à l'atelier régional sur "les mécanismes internationaux en matière de protection des droits de la femme", ont souligné, mercredi à Alger, la nécessité pour les commissions nationales de protection des droits de l'Homme dans le monde arabe d'élaborer des rapports "indépendants" sur la réalité des droits de l'Homme, de la femme notamment. Les participants aux travaux de la 2e session de formation d'experts en droits de l'Homme, inscrite dans le cadre du projet régional visant à promouvoir les ONG activant pour les droits de l'Homme dans le monde arabe, ont précisé que le rôle "effectif" des commissions nationales en tant que mécanismes nationaux de protection des droits de l'Homme consiste en "l'élaboration de rapports réalistes et indépendants". Ils ont par ailleurs salué les efforts déployés par l'Algérie pour la promotion des droits de la femme à travers les centres d'accueil des femmes victimes de violence familiale et conjugale et les campagnes de sensibilisation assurées par les organisations activant dans le domaine. Le directeur exécutif de l'Institut des droits de l'Homme à Genève M. Nezzar Abdelkader a indiqué à l'APS que le projet régional de promotion des ONG pour les droits de l'Homme "vise à doter la société civile dans le monde arabe de mécanismes de protection des droits de l'Homme en général et des droits de la femme en particulier". Le projet a été mis en application au début de l'année en cours avec la participation de 15 experts de 12 pays, a indiqué le même responsable qui a précisé que la 1ere session a été organisée en février 2012 à Amman (Jordanie) la seconde à Alger et la 3ème se tiendra à Genève en octobre prochain. Cette rencontre dont les travaux ont débuté mercredi matin a été organisée par la commission nationale de consultation pour la promotion des droits de l'Homme en collaboration avec l'Institut des droits de l'Homme de Genève.
