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De la culture du zaimisme aux pressions de l'Etat
Phénomène des dissidences au sein des partis
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 08 - 2012

«En l'état actuel des choses, il n y a pas une image très claire de la carte politique en Algérie». «Les dissidences au sein des partis sont liées à la pratique politique» dans le pays où Zaimisme, conflit d'intérêts et pressions diverses sont monnaies courantes.
Tel est le constat auquel ont abouti politologues, sociologue, chefs de partis politiques invités mercredi soir aux débats d'Algérie News pour «décortiquer» le phénomène des dissidences au sein des partis qui a pris de l'ampleur ces dernières années. Même si le phénomène «n'est ni nouveau ni spécifique à l'Algérie», comme le fait remarquer le sociologue Zoubir Arous qui estime qu'en réalité, «les dissidences au sein des partis sont un phénomène lié à la pratique politique.
«C'est un phénomène historique», fait-il remarquer avant de tenter de cerner le cas de l'Algérie post-évènements d'octobre et l'avènement du multipartisme. «des partis politiques se sont créés sur la base de dissidences dans l'opposition clandestine», a noté Arous que ce soit dans le camp islamiste que celui de gauche. «Les partis islamistes ont été créés sur la base de dissidence aux zaims», a-t-il dit.
M. Arous trouve qu'une des autres raisons majeures des dissidences est liée à la pratique au sein même des partis politiques. «Les partis politiques sont incapable en leur sein, d'accepter les idées contradictoires, ceci en plus de la composante sociologique et humaine des structures de ces partiss, a encore noté Zoubir Arous., citant l'existence au sein du FIS dissous par exemple de plusieurs courants (salafiste Djazâriste…). Pour Arous, qui citera le cas du RND et du FLN, «les dissidences interviennent dans des conjonctures particulières», comme leur incapacité à gérer des crises sociales induisant du coup, «une pression interne et un mouvement de cadres pour créer leur propre parti».
Abondant dans le même sens que Zoubir Arous, Djamel Benabdeslam, ex-secrétaire général d'El Islah, actuel responsable du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), estime qu'aborder le phénomène mérite des interrogations. «Est-ce que c'est lié à la mentalité algérienne, à la composante du paysage politique tel que voulu par le système ou encore est-ce des réactions aux combats d'idées et autres pratiques qui aboutissent à des alliances des dissidences et des mouvements de redressement ou est ce carrément pour toutes ces raisons à la fois ?», s'interroge-t-il
Pour Benabdeslam, le phénomène est différent d'un parti à un autre. Il rappellera comme son prédécesseur (Arous) que le phénomène ne date pas d'aujourd'hui et ayant ses propos par les dissidences au sein des «ulémas algériens» et du PPA, faisant remarquer que le phénomène touche tous les courants politiques (islamistes, opposition, partis au pouvoir…). Benabdeslam ,
lui-même ayant créé son propre parti à la suite d'un conflit au sein d'El Islah, estime que les lectures faites à ce propos considérant les dissidences comme de simples conflits d' intérêts sont erronées». L'une des principales raisons est liée au zaimisme», selon Benabdeslam qui cite 15 autres raisons, entre autres la fermeture de champ des libertés individuelles au sein des partis, rôle du pouvoir en place. Sofiane Djalali de Jil Djadid, et ex-président du PRA a évoqué quant à lui des «cause globales et particulières». «Le non respect des statuts des partis est une des causes des conflits», estime Djailali affirmant qu'«il n'y a pas de démocratie à l'intérieur des partis politiques».
l'ex-président du PRA , parle aussi «des pressions du régime qui crée des tensions à l'intérieur des partis», qui présente selon lui, des «conditions favorables». Il n'y a pas pour le politologue Abdelaziz Djerrad «une image claire de la carte politique en Algérie», où l'on court vers les postes de responsabilité sans aucune conviction politique. «L'Etat n'as pas de volonté politique pour aider à la construction d'une classe politique indépendante. Le rapport état-parti est la base de cette crise politique», tranche Arrous.


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