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C'est le chaos à Sidi Bel Abbès
50 projets du BTPH annulés
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 12 - 2012

«C'est le chaos à Sidi Bel Abbès depuis deux ans.» C'est la conclusion des membres du bureau local de la Confédération générale desentreprises algériennes du BTPH, lors d'un point de presse organisé lundi à la salle de conférence de l'hôtel Versailles de Sidi Bel Abbès, pour dénoncer le retard du développement local suite à ce qu'ils appellent «le blocus de l'administration».
Comment va-t-on suivre le programme de la relance économique et du développement local, et les décisions prises au niveau du centre ? C'est la question-clé posée par les membres du bureau local de la Confédération générale des entrepreneurs algériens qui n'ont pas hésité à exprimer leur inquiétude face à cette situation, en soulignant que pas moins de 50 projets dans le domaine du BTPH ont été annulés à Sidi Bel Abbès à cause de la bureaucratie.
Par conséquent, on relève un retard terrible dans la réalisation des projets déjà lancés, sinon c'est l'annulation totale, contrairement aux facilités accordées au Calpiref dans le cadre de la concession des terrains.
Ils se sont interrogés aussi sur le sort des petites et moyennes entreprises, notamment celles créées dans le cadre de l'Ansej, sachant que les grandes entreprises locales sont toujours bloquées.
Les opérateurs économiques s'inquiètent beaucoup plus sur l'avenir et dénoncent «la situation actuelle de la consommation des crédits dans ce domaine qui, selon les chiffres présentés, n'a pas dépassé le seuil de 16 à 17% pour une wilaya pilote dans le domaine du BTPH, et qui regroupe près de 5000 entreprises locales travaillant dans des conditions difficiles préférant investir en dehors de la wilaya», a-t-on expliqué.
Les projets en arrêt touchent en effet plusieurs secteurs, à savoir la Dlep, DAL et DSP. Ils ont donné comme exemple le retard de réception de 11 lycées et 9 CEM. On a réalisé uniquement deux établissements secondaires et deux moyens, 800 classes pédagogiques et des groupes scolaires, pas encore terminés, outre la deuxième phase du grand projet du centre des cancéreux.
Cette situation a, selon la CGEA, poussé le reste des entrepreneurs à opter pour les projets de l'OPGI qui, malgré les difficultés, arrivent à réaliser certains projets, et les entraves administratives sont moins remarquées.
Le responsable du bureau local avait souligné que 99 entreprises, appelées à effectuer et finaliser des travaux de réhabilitation dans les cités universitaires durant les trois mois écoulés, juste après l'incident de Tlemcen, n'ont malheureusement pas encore été payées, une situation qui décourage entièrement les chefs d'entreprise, a-t-il souligné.
Avant de clôturer la séance de travail, les opérateurs économiques se sont interrogés sur l'absence totale des responsables de l'exécutif et de la société civile dans la relance économique locale et se retrouvent dans une situation embarrassante puisqu'ils n'ont toujours pas un plan de charges.
Et pour finir, ils demandent aux responsables concernés de justifier ce retard dans le domaine du BTPH avant de quitter leurs bureaux.


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