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Les limites du soutien des «alliés» à la France
Publié dans Le Temps d'Algérie le 15 - 01 - 2013

La France mènera-t-elle jusqu´au bout et en solitaire l´offensive aérienne qu´elle a engagée au Mali contre les groupes armés d´Ançar Eddine dont elle a réussi à stopper le mouvement en direction de Bamako ?
Ses alliés sont-ils disposés à l´accompagner dans sa mission face à un ennemi dont elle reconnaît avoir sous-estimé la capacité de feu ? Quel sens aura pour elle le pacte militaire atlantique auquel elle a adhéré tardivement, si cette guerre s´inscrivait dans la durée, comme le craint l´Otan, et sans partenaires sur le terrain des affrontements ?
Soutien politique et logistique
Paris avait informé, préalablement, ses principaux alliés de l´Alliance atlantique du lancement imminent de ses opérations militaires aériennes qui devraient se prolonger, dans l´immédiat, inévitablement au sol.
Le succès des premières frappes aériennes a été salué unanimement aux Etats-Unis et en Europe, avec une certaine dose d´admiration même. Le soutien politique occidental a été unanime et sans faille en Occident, mais là s´arrête le volontarisme politique.
Cette guerre qui devait être menée conjointement mais à distance par les puissances alliées, en appui à la force de la Cédéao, au fond aucun gouvernement occidental ne la prévoyait.
Pour ainsi dire, aucun gouvernement occidental ne la souhaitait. Les capitales européennes donnaient même l´impression de s´accommoder du retard pris dans la préparation de la force de la Cédéao qui avait été choisie pour faire le travail. Celui de déloger les groupes armés qui se sont rendus maître du nord du Mali en avril dernier.
Le «soutien logistique» que l´Europe avait promis à cette force africaine est proposé, aujourd´hui, à la France comme pour s´acquitter à la lettre et pas davantage des engagements pris.
Car, si le gouvernement français tient à justifier son intervention militaire – il y a trois mois le président Hollande avait exclu une telle option – parce que «la donne a changé» sur le terrain malien, aucun gouvernement allié ne semble disposé à intégrer cet argument dans son approche de la guerre au Mali.
Paris jugera sur pièces
Ce sera donc sur pièces que la France devrait juger la contribution de ses alliés aux côtés desquelles elle a été en ex-Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan et en Libye. La mise à l´épreuve ne sera donc pas suffisante au plan politique, même si la plupart des gouvernements européens estiment leur contrat rempli par le seul soutien logistique.
Le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Leon Panetta, a été plus clair que ses pairs européens.
Son pays n´apportera qu´un «soutien logistique limité et de renseignements». Le Canada et le Royaume-Uni ont fait une même offre timide.
Concrètement, leur coup de main se traduira par la mise à la disposition de l´armée française d´un lot de deux ou trois avions de transport, d'une aide médicale et, dans le meilleur des cas, des renseignements que recueilleront leurs espions dans le Sahel sur le mouvement des groupes terroristes.
Dans une région, il faut le souligner, où leurs collègues français ont tout à apprendre aux autres pour y être les mieux implantés !
La confortable «position commune»
Pour justifier les limites de leur contribution qui ne devrait en aucun cas se traduire par une implication militaire directe, tous les pairs européens de François Hollande se sont retranchés derrière la confortable «position commune».
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, García Margallo, en a donné hier un aperçu. Le chef de la diplomatie espagnole a signifié que son gouvernement préfère inscrire son action de guerre dans le cadre de l´Union européenne.
C´est donc la réunion des ministres des Affaires étrangères des «27» de jeudi prochain à Bruxelles qui devrait donner plus de renseignements sur la nature du soutien logistique promis.
Les «27» choisiront sans doute les termes politiques les plus forts dans leur communiqué final pour mieux masquer les limites de leur soutien, qui n´ira pas au-delà des engagements que tous les pays européens, y compris la France, avaient pris dès le départ. Celui de leur refus d´envoyer des soldats sur le front.


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