L'ONG internationale Front Line defenders a qualifié l'élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara Occidental de "message clair et fort au gouvernement marocain". Dans un communiqué de l'organisation cité, jeudi, par l'Agence de presse sahraouie (SPS), la directrice de Front Line defenders, Mme Mary Lawlor a exprimé son soutien à la démarche pour laquelle a plaidé le secrétaire général de l'ONU dans son rapport, soulignant que la création d'un mécanisme pour les droits de l'Homme représente un message clair au gouvernement marocain qui ne cesse de cibler les militants sahraouis des droits de l'Homme. "Les défenseurs des droits de l'Homme au Sahara Occidental sont confrontés à de grands dangers comme la torture, la détention arbitraire, la disparition forcée et autres violations des droits de l'Homme", a précisé la même source. L'organisation a, en outre, rappelé l'expérience de la militante sahraouie des droits de l'Homme Aminatou Haïdar qui continue de faire face à une campagne d'intimidation et de harcèlement menée par le régime marocain. L'examen de la question au Conseil de sécurité est un pas positif qui permettra de protéger des centaines de milliers de Sahraouis et de militants des droits de l'Homme, a souligné l'ONG.