Le téléphérique de Constantine, à l'arrêt depuis le 30 mars, reprendra du service au courant de la semaine, a indiqué hier Abdelhamid Kharchi, PDG de l'Entreprise de transport urbain de Constantine (Etuc) qui n'a pas donné de date fixe. A l'arrêt depuis plus d'un mois, ce moyen de transport, devenu indispensable, a suscité toutes les réactions possibles ainsi que des rumeurs faisant état d'une importante panne découverte dans les installations de l'une des stations. Avec ce moyen de transport qui a coûté au Trésor public 110 milliards de centimes et dont une seule cabine est payée à 4,5 milliards de centimes, ces arrêts représentent un important manque à gagner. Le PDG de l'Etuc avait, au mois d'avril dernier, réfuté toutes les rumeurs concernant la sécurité sur les équipements, qui demeurent sous contrôle permanent conformément aux normes internationales. Il nous avait dit qu'«aucune panne n'a été signalée ni dans les 33 cabines ni dans les stations». Des opérations de révision générale sur les trois stations ont été effectuées et qui durent encore. Cependant, l'Etuc a fait appel à une équipe de techniciens de l'entreprise suisse Garavanta, fournisseur des équipements pour contrôler et évaluer les travaux de maintenance accomplis. Selon le rapport des experts, il a été question de prolonger les délais des travaux afin de se conformer aux mesures de sécurité lors de la remise en exploitation par les techniciens de l'entreprise. Il s'agit juste de quelques retouches et tests à faire dans le programme de révision et d'entretien prévu durant un mois. Par ailleurs, des contrôles et des vérifications supplémentaires sont effectués de manière courante depuis l'entrée en exploitation du téléphérique en 2008, seulement cette fois-ci l'attente était longue car le téléphérique est devenu par la force des chose le moyen de transport le plus prisé notamment par les habitants des zones à grande concentration populaire, comme l'axe Emir Abdelkader, Place Tatache, via le centre hospitalo-universitaire.
