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Le ciel sur la tête
Publié dans L'Expression le 10 - 04 - 2003

Le trafic aérien domestique vit en Algérie des jours bien sombres.
Alors qu'à l'étranger, la guerre en Irak a engendré une récession des compagnies aériennes, certaines sont menacées dans leur propre existence. Chez nous, ce sont les lignes intérieures, et sans rapport avec un quelconque contexte international, qui sont touchées. La compagnie Khalifa Airways, qui s'était fait un point d'honneur de couvrir le pays par ses dessertes, même celles jugées déficitaires, a ses appareils cloués au sol. La cause, tout le monde la connaît, est la mise sous séquestre de la banque du groupe dont dépendent tous les engagements financiers. La première compagnie aérienne privée connaît donc une véritable descente aux enfers. Après avoir perdu tous ses avions acquis en leasing, elle ne peut plus faire voler ses 8 avions de type ATR qui lui restent faute d'assurance.
Au commencement de ses malheurs, Air Algérie avait fait le geste de payer les primes à sa place, mais ce sont les assurances qui refusent carrément de couvrir les vols de Khalifa, nous confie une source digne de foi. Air Algérie avait également, dans un premier temps, accepté dans ses aéronefs les titres de voyages délivrés par la compagnie privée, mais devant l'insolvabilité durable de cette dernière elle a dû décider d'arrêter la «transfusion». Dans cette «mise à mort» programmée du groupe dont on se demande jusqu'à quel point le politique est impliqué, c'est en définitive le citoyen algérien qui est sanctionné.
Le revoilà revenu à la case départ, c'est-à-dire l'époque où Air Algérie se débattait toute seule dans le transport aérien national avec tous les aléas inévitables.
Aujourd'hui avons-nous appris, Air Algérie met en place un dispositif spécial pour essayer d'absorber les 50% du réseau intérieur que s'était taillés Kalifa Airways. La situation n'est pas brillante dans la mesure où entre-temps, Air Algérie s'était délestée de ses liaisons déficitaires. Pour tous ces motifs, la couverture aérienne est forcément plus réduite pour un vaste pays comme le nôtre. Certains n'hésitent pas à évoquer la fermeture de certains de nos aéroports au trafic devenu nul. Le dispositif par lequel Air Algérie tente de faire face consiste à augmenter le nombre de sièges là où il est possible.
Mais il est indéniable que sans une volonté politique clairement exprimée pour augmenter les moyens de la compagnie nationale, le dérèglement des vols domestiques est garanti. Le service public ne peut être assuré que si le gouvernement met la main à la poche.
On croit savoir que le pouvoir aurait décidé de solutionner le problème posé par la cessation de paiements de Khalifa par une subrogation (transfert des activités à Air Algérie).
Cela suppose qu'Air Algérie sera dotée de nouveaux moyens qui viendront s'ajouter au plan de développement en cours de la compagnie nationale. Tout cela est bien beau, mais la chute de Khalifa aura des répercussions néfastes tant sur le chômage que sur la politique des investissements que s'échinait à promouvoir le gouvernement. En signant l'acte de décès de Khalifa, on met en péril l'avenir économique de l'Algérie. Qui s'en soucie?


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