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Les raisons d'une défaillance
Publié dans L'Expression le 24 - 04 - 2003

La pratique parlementaire dans notre pays n'en est qu'à ses balbutiements.
Pour comprendre le dysfonctionnement du Parlement, il faut se rappeler la première Assemblée algérienne au lendemain de l'indépendance. En 1963, l'Assemblée constituante a été dissoute par le président Ben Bella à la suite d'un différend avec Ferhat Abbas, alors président de cette Assemblée.
Le premier disait que c'est au bureau politique de proposer des textes de loi et le second insistait que ce rôle est du ressort exclusif de l'Assemblée. Ayant ainsi jeté les premiers jalons sur de fausses bases, le travestissement s'est perpétué dans les assemblées FLN durant les années 80 où les députés étaient désignés par le parti et non par l'électorat.
Dans chaque circonscription, le parti unique désignait trois candidats et la population n'avait qu'à entériner le choix. En d'autres termes, les députés étaient réduits à de simples fonctionnaires du FLN, dont la mission se limitait à avaliser les décisions du gouvernement. C'est un peu le système des vases communicants.
Cette pratique n'a pas été sans conséquence sur la conception même du pouvoir législatif au sein de la classe politique naissante. Aussi le dysfonctionnement observé au niveau de l'APN et du Sénat ne date pas d'aujourd'hui, bien que ces deux chambres aient des députés représentatifs issus du multipartisme. Si le pluralisme existe dans la pratique, chaque parti est un FLN-bis.
Les députés ne représentent pas une circonscription données, mais l'émanation d'un zaïm. De ce fait, le Parlement algérien n'est pas et ne peut être l'émanation d'un électorat national, mais bien celui d'un apparatchik lié par les retombées de sa fonction parlementaire. Des salaires faramineux (40 millions de centimes), des résidences particulières, des véhicules de service, des téléphones portables, des frais de mission et toute une panoplie d'avantages à même de faire oublier à l'heureux élu sa mission première: défendre ses électeurs. Nous en voulons pour preuve, le fait que quatre députés du parti de Louisa Hanoune ont quitté le parti.
Le PT exigeait de ses députés à l'Assemblée de verser une partie de leur salaire au parti, ce qu'ils n'ont pas accepté.
Dans la majeure partie des cas, les députés n'ont ni la vision politique qu'il faut ni d'idée sur le fonctionnement général du pays pour traduire les aspirations de leurs électeurs en lois. N'a-t-on pas vu à l'Assemblée de 1997 un député RND qui a tout juste cessé d'être analphabète? Combien de téléspectateurs détournent la tête en voyant discourir un représentant du peuple?
N'a-t-il pas fallu attendre les dernières législatives pour voir un parti, le FLN en l'occurrence, exiger de ses militants un certain niveau pour se présenter aux élections?
Un député participe au fonctionnement de l'Etat par la production de lois. Or la majorité des nôtres se distingue en avalisant des lois. Depuis l'ouverture démocratique, deux Assemblées nationales ont été élues. A leur actif deux sinistres records. Aucune loi n'a été proposée et aucune autre n'a été refusée.
Quand le pouvoir législatif, un des piliers constitutif de l'Etat, est boiteux il est évident que cet Etat ne va pas fonctionner, en tout cas pas dans toute sa plénitude.


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