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Rien à perdre
Publié dans L'Expression le 28 - 11 - 2004

La comédie semble un genre facile puisque tous les cinémas du monde semblent, sur un ton très léger, traiter des problèmes plus ou moins graves, selon la société à laquelle ces films s´adressent. Evidemment, le plus facile, le genre où semble exceller le genre hollywoodien est le vaudeville, ce ménage à trois où toutes les situations et combinaisons possibles sont répétées à l´infini. C´est un genre qui ne s´use pas grâce à l´évolution de la société elle-même qui accepte aujourd´hui ce qu´elle refusait hier.
Dans les films algériens, au cinéma comme à la télé, ce thème, qui paraît scabreux à une société prude et hypocrite, est évité et remplacé par un autre triangle qui trahit une société plus traditionnelle: c´est l´histoire du couple confronté aux problèmes des parents de l´un ou de l´autre membre du couple. La belle-mère est le personnage clé, le pivot de beaucoup de comédies hilarantes. Le problème du logement vient aussi se greffer aux problèmes du couple...La comédie américaine, qui a longtemps dépassé ce stade primitif de la comédie, se plaît à nous offrir, de temps en temps, une de ces comédies où les personnages ne sont pas des héros mais des anti-héros, des «loosers» comme on dit dans le jargon habituel. RTL9 vient de diffuser un film qui commence d´une manière tout à fait banale : un modeste employé d´un bureau d´études (un de ces employés effacés qui ont une vie bien réglée qui aiment leur femme et vénèrent leur patron et l´entreprise pour laquelle ils travaillent et pour laquelle ils consacrent une grande partie de leur temps). Mais voilà, quelquefois, la vie privée de l´employé modeste interfère sur sa vie professionnelle: il s´aperçoit (à tort) que sa femme a une liaison avec son patron. Désespéré, car il aime passionnément son épouse qui est mignonne à croquer, il prend sa voiture et va errer sur les routes désertes d´un oued, désolé. En cours de route, il ramasse un Noir qui fait de l´auto-stop. Ils lient connaissance. A une station d´essence, le Noir braque le garagiste et empoche un peu d´argent. Ce geste révolte tout d´abord le Blanc, mais lui donne l´idée folle de se venger de son patron en le cambriolant. Il concocte un plan machiavélique avec le Noir qui se révèle être un informaticien et un électronicien hors pair. La première nuit qu´il passe hors de chez lui est dramatique: il se fait agresser puis dévaliser par des gangsters à la mie de pain avant de faire la connaissance de la famille de son infortuné compagnon de route qui est marié et père de deux enfants. Il s´aperçoit dans cet appartement situé dans un pauvre quartier noir que l´informaticien avait vainement cherché du travail: étant donné la couleur de sa peau, toutes ses demandes sont repoussées...
Après des rocambolesque péripéties, le duo cambriole le siège de la société puis, l´anti-héros s´apercevant qu´il avait été victime d´une méprise, que la femme qu´il avait vue chez son patron n´est que sa belle-soeur venue lui faire une impromptue visite, il se réconcilie avec sa femme et restitue le butin à l´entreprise.
Tout rentre dans l´ordre et la morale est sauve: il finit par faire recruter l´informaticien noir.
Rien à perdre sort décidément du lot des comédies américaines.


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